4 mois en Australie Mai – Aout 2012

Avertissement traditionnel des séjours courts : si tu ne restes que 4 mois, c’est mieux d’économiser avant de partir et de te concentrer seulement sur voyager plutôt que d’essayer de travailler sur place. Primo parce qu’un job ça prend parfois du temps à se trouver, or quand tu n’as que 4 mois sur place tu n’as pas envie de perdre 2-3 semaines à chercher du taf. Secundo parce que pour avoir le droit de travailler il te faudra un visa Working Holiday. Celui-ci ne s’obtient qu’une fois dans une vie, c’est le seul via de travail facilement accessible en Oz. Sachant qu’il peut te permettre de rester 1 à 2 ans en Australie, ce serait vraiment dommage de le gaspiller pour 4 mois – si tu tombes amoureux du pays pendant ce temps là, tu regretteras amèrement ensuite d’avoir déjà utilisé ce visa.

Voilà. Sinon, de mai à août, c’est effectivement une bonne saison pour le nord du pays donc Cairns pas de souci.

Pas de quoi annuler ton voyage 😉 Essaie de bosser en France et de mettre un maximum de sous de côté. Si tu es trop ric-rac, sur place tu peux passer la moitié de ton voyage sur les routes et l’autre moitié à faire du WWOOFing (logé et nourri en échange de ton aide qq heures par jour, l’occasion de rencontrer des australiens, vivre dans des fermes souvent superbes, etc). Ou au pire raccourcir ton voyage et ne partir que pour 3 mois par exemple.

5000 € c’est un très bon budget pour 4 mois, si tu fais attention et que tu fais les choses intelligemment tu n’auras aucun problème.
J’ai fait des dizaines de séjours WWOOFing (enfin, plus particulièrement HelpX, même principe, autre réseau), pour moi ça s’est toujours super bien passé. On travaille en moyenne 4-5 heures par jour, après tout dépend des gens et des projets, parfois du taffes moins et parfois plus selon ce qui a besoin d’être fait quand tu es là. Mais souvent si on te demande de taffer davantage il y a d’autres compensations en échange (day off, matos à emprunter style des vélos ou des kayaks, etc). Si jamais tu as le malheur de tomber sur un rare hôte pas règlo qui essaie de t’exploiter il te suffit de t’en aller voir ailleurs et voilà tout 😉 ! Perso je vois vraiment ça comme un super échange culturel et social, je suis devenue amie avec la plupart de mes hôtes (certains que j’ai été revoir avec plaisir quand je suis revenue dans leur région, 1, 2 ou 3 ans plus tard… !).