Bon, ça fera 1 ans que je suis partis le 10 octobre.
Revenus en Février de cette année.
Et toujours ce pincement, presque un mal du pays je dirais, un mal du pays, de la France.
Furieuse envie de repartir, si rien ne me retenais je serait déjà repartis, voir j’aurais fait des démarches d’expat.
Sauf que tout n’est pas rose dans la vie ^^.
Revenus pour finir mes concours dans l’armée, je les réussis, c’est génial …
Je vais avoir un super boulot, rien à re-dire, mais voilà, y’a un vide, un manque.
Le peu de temps passé la bas, j’ai l’impression que c’est une vie qui c’est achevé, inexplicable sentiment de « perte » comme si j’avais laissé une partie de moi en Australie.
Que ce soit les français, les Colombiens, brésiliens, Australiens et autres personnes rencontrées la bas, outre le fait que ‘y soit allez pour la langue, le pays etc…
Je n’arrive pas à reposer les pieds sur terre.
Retomber dans l’ingratitude journalière et les geignants grévistes français lol.
Un style de vie Australien, que ce soit sur le plan du sport ou de la culture etc…
J’ai l’impression de me retrouver en terre inconnue dans la propre ville.
Dur retour à la réalité, qui commence à peine à s’installer 1 ans après mon départ, des photos qui rappelles sans cesse les moments passé la bas, et une envie quotidienne de tout plaquer pour y retourner ( car le pire dans l’histoire, c’est que j’ai du travail la bas si je le souhaite.)
Mais à coté de cela il n’y à qu’en France, et dans le métier que je vais faire que je pourrais réaliser le rêve qui me tient à cœur, voler, enfin.
Mais je ne lâche en rien l’envie de partir en Australie, la retraire passé, 38 ans au compteur, je compte bien y retourner, repérer, maison, lieux, faire le tour, me renseigner, me faire connaitre des « services » et faire une demande d’expat, si cela est encore possible dans 19 ans.
19 ans …. l’équivalent de mon âge, cela semble une éternité.
Éternité qui vaut d’être vécue si le ticket final me transporte vers l’Australie.
Seul, ou accompagné, je ne suis pas sexiste ou machos, mais je ne laisserais en rien tomber ce projet pour une femme, aussi belle et parfaite soit-elle, je ne l’ai pas fait pour mon métier, je ne commettrais donc pas cette erreur de me laisser embobiner ^^
J’écris, j’écris, les lignes défilent, les fautes d’orthographes surement aussi, j’ai du mal en ce moment avec les horaire à la noix d’un cdd payé à coup de lance pierre en attendant l’incorporation a l’armée.
Malgré tout ceci, la réalisation d’un rêve, un métier magnifique, surement l’un des plus beau du monde, un voyage en Australie, soit des choses que certaines personnes n’ont jamais faites et ne feront jamais, je trouve encore moyen de me plaindre.
Dur retour à la réalité, accepter d’avoir connus le paradis, pour le quitter, et y retourner, je l’espère dans plusieurs années.
Une histoire qui ne s’achève pas, qui dur, et qui remonte, aussi redondante qu’intense, des souvenirs qui re-jaillissent sans cesse, sans prévenir, coups de blues, à voir des gens se plaindre toute la journée, ou la monotonie n’a d’égale que la lassitude général des gens qui m’entoure.
Douloureux constat que je n’avais jamais fait.
Peut-être que je généralise …. mais je peut dire sans me tromper, je pense, que le style de vie Australien n’a rien à voir avec le français…. moins feignant, plus joyeux? sans doute, surement même.
Du au soleil ? qui sait …. peut-être juste à la magnifique diversité animale et végétale, chose rare ici ou le bitume remplace l’herbe.
Je ne suis pas écolo ou autre, loin de la, mais passé d’un paradis « perdus » de l’océan indien à une métropole grincheuse, ça fait un coup au moral.
Certes je généralise, mais c’est cependant un constat que je fait malgré moi.
Tant de ligne, pour dire si peu de chose.
Une soif inassouvie de découvrir le monde? possible, surement même.
Dur, très dur retour à la réalité …. difficile de se remettre debout, et de se dire, que c’est finis, jusqu’à mes 40 ans, au minimum.
De ce dire que 2 décennies vont passer, et que je les passerais loin d’un pays que je convoite maintenant nuit et jour.
Donc un dur retour à la réalité des choses, se réveiller, oublier, et réaliser, qu’ici, ce n’est pas la-bas … et que la bas …. c’est loin,… et loin …
La ou j’ai « commencer » à vivre, loin du formatage français ou il faut vivre pour travailler… ouverture d’esprit, prise de conscience, tant de chose ont changée pour moi.
Plus vite je tournerais la page et remonterais dans un avion pour y retourner, mieux ce sera.
, le il y a 14 années.
Toothbrush Nomads wrote:korneux wrote:Je pense que vous oubliez une chose, c’est le coté éphémere qui rend se voyage ( et les voyages ) tellement magique !
