Bonjour tout le monde, un sujet un peu plus léger que d’habitude sur lequel, j’espère, quelques âmes charitables voudront bien se pencher.
Je pars bientôt pour l’Australie pour une durée théorique d’un an et je voudrais savoir s’il était facile de trouver de la « compagnie » (une petite amie NLDR) pour un français (je parle de moi re-NLDR).
Bref, si je soulève cette question qui doit sûrement en faire sourire plus d’un(e), c’est par ce que j’arrête pas d’avoir des témoignages comme quoi l’Australie serai LE pays du culte du corps, que tous les mecs sont bodybuildé, sportif, aux cheveux blonds soleil avec un sourire colgate, les « fucks body » qui ne traînent qu’avec des « fucks body » qui ne draguent pas car « les gonzesses sont déjà acquises.. »
Et donc au milieu de tout ces « fuck body » débarque moi, gentil français normal (hétéro, un peu timide, plus proche de 30 que 20, qui ne fini pas ses phrases par « quoi » ou « ouaich », avec un petit peu de gras sur les muscles…) qui voudrait bien ne pas passer une année tout seul. Je ne pars pas là-bas pour chasser et de l’autre coté je m’attend pas non plus à rencontrer le grand amour, mais une année qu’avec des « potes » qui ne savent boire que de la bière et faire des barbecues, ça doit être dure à la longue. Que l’on ne me dise pas qu’étant français je suis romantique et que ça, ça devrait plaire, par ce que je ne voit trop en quoi nous serions si romantique que ça (je ne suis pas rustre non plus).
Je voudrais donc savoir si toutes concurrence avec les locaux est vaine et que je ne peux espérer que les biches faméliques, agars et blessées, laissé dans leurs coins et ignorées de tous, que même un DSK en manque depuis 3 jours ne voudrait pas (oui, je suis un peu poète).
J’ai réfléchi au problème et identifier 3 populations « cible » et réfléchi à la psychologie de chacune.
First : les australiennes. Alors là, ça risque de bien les faire rire de voir quelqu’un les draguer, elles ont grandi toute leur vie entouré d’Australiens « fucks body » à mon avis, elles ne doivent même pas s’imaginer que l’on peut sortir avec autre chose. De l’autre coté, il parait que les australiennes sont un peu spéciales c’est-à-dire souvent vulgaire, mal habillé, avec une petite bouée autour du ventre, sans classe, féministe/castratrice et ne pensant qu’à picoler.
=> Chances de trouver une copine australienne : -273,14 °C (ça fait pas beaucoup, les intellos auront compris)
Deuze : les françaises. Théoriquement, ça devrait être plus facile de communiquer (même langue) mais je les imagine complètement folles devant ces vitrines avec tous ces étalages d’australiens. Un peu comme lorsqu’elles étaient pré-teen devant une affiche de Allan théo ou des G-squad. C’est une pique pas très sympa mais je me demande quand même si par certain cotés il n’y a pas de cela. En plus s’imaginer qu’une françaises parcours la moitié de la planète pour finalement se mettre avec une grenouille alors qu’elle est entourée de kangourous…
=> Chances de trouver une copine française : proche de zéro
Trioze : les non-françaises non-australiennes. Je pensais aux ressortissants des pays connus pour ne pas abriter de gringualés (germains, scandinaves) mais sans forcement avoir le culte du corps, qui serait au final moins impressionné par tous ces athlètes que les françaises.
=> Chances de trouver une copine non-françaises non-australiennes : un peu au dessus de zéro
Tout ça pour dire que j’aurais vraiment besoin de témoignages, d’avis (conseils peut-être ?) pour confirmer ou infirmer mes doutes et mes hypothèses et pour savoir si finalement je dois emmener un peu de bromure avec moi pour m’aider à passer l’année ainsi qu’un gros cahier pour en faire mon journal intime et y coucher mes joies, mes peines, mes larmes, mes rires.
Merki
, le il y a 14 années et 10 mois.
