A Sydney, les scientifiques du Featherdale Wildlife Park ont commencé à tester une technologie d’ultrasons sur des koalas, afin de détecter plus rapidement la chlamydia. Cette maladie, qui provoque cécité et stérilité, affecte jusqu’à 90% des koalas dans certaines régions d’Australie.
C’est vraiment excitant car nous pouvons empêcher les koalas de devenir stérile. » Fiona Mildren, de GE Healthcare Systems, l’entreprise qui a conçu la technologie des ultrasons, au quotidien The Guardian.
Le koala. L’un des emblèmes les plus connus d’Australie. L’un des plus menacés aussi. Par le réchauffement climatique, mais également par la chlamydia : une maladie sexuellement transmissible (MST) qui affecte jusqu’à 90% des koalas dans certaines régions d’Australie. Provoquant cécité et surtout stérilité, elle menace à terme la survie de l’espèce.
Pour enrayer la maladie, une équipe de scientifiques du Featherdale Wildlife Park, un zoo de Sydney, a commencé à tester sur ses 33 koalas une technique à base d’ultrasons pour détecter au plus vite les syndromes de la maladie. Grâce à cette technique, le diagnostic serait plus efficace qu’un prélèvement, la méthode conventionnelle qui demande 28 jours pour détecter la chlamydia.
« Si nous voyons le moindre problème dans l’appareil urinaire ou dans le système reproductif, nous n’avons pas à attendre pour un test positif », a expliqué Chad Staples, le directeur du Featherdale Wildlife Park, au Guardian. « Nous pouvons commencer tout de suite le traitement, lequel est vraiment important étant donné le facteur temps. Les ultrasons ne sont pas intrusifs ou douloureux pour les koalas, nous leur donnons juste quelques feuilles et ils sont heureux. »
La méthode a déjà fait ses preuves. Un koala, prénommé « Skye », avait un énorme champignon dans sa vessie. Détecté par les ultrasons, il s’est volatilisé 16 jours plus tard.