Pour protéger leur main d’œuvre, les fermiers australiens lancent une pétition contre l’augmentation des taxes des backpackers, qui doit intervenir au 1er juillet. »L’industrie de l’agriculture compte sur les backpackers pour pallier aux manques sévère de travailleurs, qui sont souvent saisonniers et temporaires, par exemple quand les récoltes ou la production de lait est à son sommet. » Charlie Armstrong, président du Comité de la productivité de la main d’œuvre à la Fédération nationale des fermiers (NFF), dans le journal australien The Weekly Times.
« Chaque année, les backpackers contribuent autour de 3,5 milliards de dollars à l’économie australienne, et environ 40 000 trouvent un emploi dans les fermes australiennes », lance Charlie Armstrong, président du Comité de la productivité de la main d’œuvre à la Fédération nationale des fermiers (NFF), dans le journal australien The Weekly Times.
En Australie, les fermiers sont toujours bien décidés à faire changer la loi. Pour faire pression sur le gouvernement et annuler l’augmentation des taxes pour les backpackers, la Fédération nationale des fermiers (NFF) vient de lancer une pétition. Car dès le 1er juillet 2016, les backpackers en Working Holiday visa seront taxés sur chaque euro qu’ils gagnent. Exit le seuil plancher des 18 200 dollars, qui s’appliquait jusqu’alors.
Une mesure qui alarme grandement les fermiers, qui s’inquiètent de voir fuir une force de travail pratique et flexible. « De nombreuses communautés rurales survivent grâce aux backpackers et aux ouvriers qui viennent pendant les hautes saisons de plantation et de récolte », prévenait déjà Pat Hannan en janvier, directeur de Growcom, le syndicat des horticulteurs du Queensland, sur le média australien ABC.