Les français en Australie, comportement abusif ou stigmatisation ?

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Vol à l'étalage - French shopping
Vol à l'étalage - French shopping

Le « french shopping » en Australie, vous en avez sûrement entendu parler ces derniers temps, dans la presse ou autour de vous. À vrai dire, cela fait déjà quelques années que ce terme, désignant le vol à l’étalage pratiqué par les backpackers français, circule sur le territoire. Au-delà du vol, l’attitude générale des jeunes Français détenteurs du Working Holiday Visa est dénoncée de part et d’autres. Celui qui a récemment mis le feu aux poudres sur ce sujet délicat, c’est le Consul général de France à Sydney. Par sa lettre, il tente de sensibiliser les jeunes ressortissants français sur les valeurs australiennes. Alors, quelles sont les raisons de ce comportement outrancier ? Outre une image esquintée, quels sont les risques encourus par les Français ? Et doit-on faire de l’attitude de certains une généralité ?

French shopping, késako ?

Le nombre de jeunes Français séjournant en Australie grâce à un Working Holiday Visa a connu une croissance exponentielle au cours des neuf dernières années. En 2004, première année de mise en place de l’accord entre la France et l’Australie, ils étaient 4 500. Aujourd’hui, ils sont plus de 22 000 ! La France se situe désormais au 5ème rang des pays (une vingtaine à ce jour) ayant conclu un accord de Working Holiday Visa avec l’Australie, derrière le Royaume-Uni, Taïwan, la Corée du Sud et l’Allemagne. Nous ne sommes donc pas les plus nombreux. Et pourtant, il semblerait que l’on ne parle que de nous.

L’expression « french shopping » désigne aujourd’hui le vol à l’étalage en Australie. Pourquoi « french » ? Parce qu’il a été souvent remarqué que des Français en étaient les auteurs, même s’ils ne sont bien sûr pas les seuls. Toutefois, ils sont suffisamment nombreux pour qu’Eric Berti, Consul général de France à Sydney, ait été interpellé à ce sujet à plusieurs reprises en Australie. C’est suite à une visite à Broome que celui-ci a décidé d’écrire une lettre à ce sujet :

« À l’occasion des contacts avec le consulat général à Sydney ou des déplacements dans les différents États d’Australie, l’attention du consul général a été appelée sur la mauvaise réputation des jeunes Français dans certaines régions touristiques d’Australie, liée aux incivilités de certains backpackers français (comportement bruyant, alcoolisme, irrespect à l’égard des forces de l’ordre…) et aux pratiques de vol à la tire dans les magasins, fréquemment qualifiées de « French shopping ».

En Australie, le phénomène de « french shopping » est particulièrement connu sur la côte Est, à Sydney et dans le Queensland, mais aussi sur la côte Ouest. En juin 2011, la police du Western Australia a carrément publié un communiqué de presse au sujet de 20 Français accusés d’avoir volé dans les magasins IGA et Woolworths de Carnarvon, et sur la Gascoyne Coast en général. En réponse, la police de la région a décidé de placarder des affiches en Français dans les supermarchés. Elle prévient également que « quiconque sera attrapé en train de voler dans l’un de ces magasins sera arrêté et jugé, pourra faire un séjour en prison et voir son visa annulé ». Voilà qui annonce la couleur.

Si ce cas concerne en particulier l’alimentation, dans une région assez chère, il n’y a pas que ce secteur qui est touché par le vol à l’étalage. Jimmy raconte que dans certaines auberges de jeunesse, d’autres Français lui ont fièrement montré des valises entières de vêtements volés, et que la valise elle-même avait été volée. Un autre backpacker raconte, effaré :

« J’ai entendu des Français dans les backpackers qui se vantaient d’avoir volé un pull et qui disaient ensuite « Je sais pas pourquoi je l’ai volé, il est trop moche ! Ça va je n’ai pas volé que pour moi mais aussi pour mes potes, je suis un mec bien. »… Alors, nécessité ou simple jeu ?

Pourquoi un tel comportement ?

L’institut australien de Criminologie estime qu’il y a 7,3 millions d’incidents de vols à l’étalage en Australie chaque année, représentant une valeur de 810 millions de dollars. D’après une ancienne étude, la cible favorite des voleurs à l’étalage sont les cigarettes (ici, un paquet de 25 cigarettes coûte 18 dollars en moyenne), suivie des produits de beauté/hygiène et enfin de la viande.

D’après l’institut, il y a différents types de personnes qui volent dans les magasins, du jeune de 15 ans qui vole pour le frisson, aux femmes d’âge moyen déprimées voulant se faire un petit plaisir, jusqu’aux pauvres ne pouvant pas se permettre d’acheter des biens. Selon la police australienne, les voleurs à l’étalage amateurs agissent plutôt sur l’impulsion. Jeunes, ils dérobent pour impressionner leurs amis et font souvent partie d’un groupe.

Vol à l'étalage - French shopping
Vol à l’étalage – French shopping

Parmi les backpackers français, il y a ceux qui se retrouvent sans argent et se voient « obligés » de voler pour manger et ceux qui le font pour le fun. D’après de nombreux témoignages de jeunes Français sur Internet, la plupart des voleurs font plutôt partie de la seconde catégorie.

Ils se sentent libres de voler car ils ne sont pas chez eux. De nombreux jeunes, venus entre amis, se vantent de voler et le font uniquement pour vivre la grande vie pendant leurs vacances à l’autre bout du monde. Il est fort probable que ces-derniers n’aient jamais volé ni même pensé à le faire dans leur propre pays. Le problème, c’est que cette pratique serait transmise d’un backpacker à l’autre : les anciens racontant aux nouveaux combien le vol à l’étalage est facile en Australie…

« Malheureusement, j’ai des connaissances qui en font partie », témoigne Kévin. « Un ami revient d’Australie et me dit que la vie est tellement chère que tu es parfois obligé de voler. Je trouve cela incroyable, car c’est une personne qui se plaint toujours qu’en France nous ne sommes pas respectueux les uns envers les autres et qu’il y a beaucoup trop de délinquance… Il suffit de leur laisser un peu de liberté pour qu’ils deviennent ce qu’ils critiquent ! ».

Mais le vol, ce n’est pas uniquement l’action de voler dans un magasin. Qu’en est-il de ne pas payer l’entrée d’un parc national, un parking, un camping, une auberge ? Cela choque probablement moins, mais ces pratiques courantes ne sont pas plus acceptables, d’autant plus dans un pays où l’on fait beaucoup confiance à ses concitoyens. « Le gros problème des Français c’est qu’ils cherchent la moindre faille dans le système. Dès qu’il y en a une, ils s’y engouffrent », affirme Marine.

Une autre pratique commune en Australie parmi les backpackers consiste au non-paiement des amendes (stationnement, excès de vitesse ou encore pour avoir passé la nuit sur la voie publique). Il est certain que les amendes australiennes sont élevées, souvent un minimum de 100 dollars, un budget conséquent pour les jeunes Français. Puisque certains sont sur le territoire pour peu de temps, ils quittent tout simplement le pays sans les payer. Mais que se passe t-il si vous souhaitez remettre les pieds en Australie un jour ? Qu’importe, beaucoup le font en pensant qu’ils ne risquent rien.

Une dernière entourloupe consiste à mentir pour obtenir un second visa. Vous le savez, il faut avoir travaillé légalement 3 mois à la campagne afin d’obtenir une année supplémentaire en Australie. Mais puisque certains n’ont pas atteint ce cap, n’ont travaillé qu’en ville, ou encore au noir, ils falsifient les documents afin d’obtenir un nouveau sésame. Une décision parmi d’autres qui peut avoir de bien mauvaises conséquences…

Une réputation ternie, des conséquences pour tous

Dans sa lettre consulaire, Eric Berti évoque ces conséquences :

« Même si elles restent isolées, ces pratiques peuvent rejaillir sur l’ensemble de la communauté française en Australie. Elles peuvent gêner également les jeunes titulaires de visas vacance-travail dans leur recherche d’emploi. L’attention du ministère des Affaires étrangères et de l’Ambassade d’Australie en France a été attirée sur ce phénomène préoccupant. N’hésitez pas à sensibiliser les jeunes Français autour de vous sur le comportement qui est attendu d’eux, dans un pays où l’honnêteté, le respect des valeurs et des autorités sont primordiaux ».

Quand vous faites votre demande de WHV pour l’Australie, l’immigration australienne vous demande de vous engager à respecter les valeurs et à obéir aux lois du pays tant que vous résidez sur son sol. Le Working Holiday Visa a d’autre part des conditions qui lui sont propre, telles que des limitations dans la durée du travail ou des études. Le bureau de l’immigration prévient même qu’une violation de l’une des conditions du visa peut résulter à l’annulation de celui-ci et même au renvoi dans votre pays d’origine.

Court House - Palais de justice
Court House – Palais de justice

D’après l’Ambassade de France en Australie,

« la coopération et l’échange d’informations entre les différentes administrations australiennes étant particulièrement efficaces, toute tentative de fraude est à proscrire. Exemple : demande d’un 2ème Working Holiday Visa sur la base de fausses déclarations ». Sur ce point, Ozet ne peut pas démentir.

« Quelques mois après avoir obtenu mon second visa, alors que je transitais par Sydney au retour d’un voyage en Nouvelle-Zélande, les services d’immigration m’ont arrêtée, posée un certain nombre de questions et ont compris que mon second visa avait été accordé sur la base de fausses déclarations. Ils ont annulé mon visa et m’ont renvoyée en France le jour d’après »,

raconte t-elle douloureusement. En plus de l’éviction, la jeune femme a écopé d’une interdiction de 3 ans de se rendre sur le territoire, or, pas de chance pour elle, son petit-ami est australien.

L’Ambassade de France insiste sur le respect des règles :

« Quel que soit le domaine concerné, la loi australienne est appliquée avec rigueur et les dispositifs de répression sont très dissuasifs. Et nul n’est censé ignorer la loi »… En d’autres termes, il n’est pas concevable de faire valoir votre statut d’étranger pour justifier d’un non respect des règles de sécurité routière ou de discuter avec l’autorité de police le bien-fondé de votre interpellation ou de l’amende qui vous a été notifiée. Vous devez être conscient que tout comportement irrespectueux, asocial ou délinquant, de la part des jeunes français titulaires de Working Holiday Visas, rejaillit sur l’image de l’ensemble de la communauté française en Australie et peut avoir des conséquences graves pour vous-même ou pour d’autres Français ».

En effet, ne pas respecter les lois australiennes n’engage pas que vous. Non seulement vous pouvez écoper d’amendes lourdes, être convoqué au tribunal ou encore être viré du territoire avec l’impossibilité de revenir, mais en plus, vous n’aidez pas ceux qui vous suivront. Car le comportement abusif de jeunes Français, s’il arrive à répétition, donne une mauvaise image de l’ensemble des Français. Des problèmes pour trouver un emploi, des problèmes de racisme ou la méfiance de la part des commerçants et des Australiens en général sont des contrecoups possibles.

Bien sûr, tous les Australiens ne sont pas aujourd’hui anti-français, mais il vous arrivera peut-être de vous adresser à une entreprise qui refuse d’engager des Français ou de rencontrer un Australien hostile suite à une mauvaise expérience par le passé. Tout ceci n’est pas votre faute, vous êtes simplement en train de subir l’action de vos prédécesseurs.

« Ceux qui vont subir cette réputation ce sont ceux qui partent avec de bonnes intentions, de vivre en respectant le pays et les coutumes australiennes. La seule solution serait que ces cas isolés soient punis pour leurs actes irrespectueux »,

ajoute Kévin.

L’envers du décor australien

Les Français étant de plus en plus nombreux en Australie, il peut apparaître une certaine exaspération de la part des Australiens, qui nous perçoivent désormais comme des réfugiés économiques. Avec la crise en Europe, c’est une réalité. Devant le refus de retourner en France, certaines personnes décident même de rester clandestinement après leur fin de leur visa. Ceux-là risque l’expulsion et 5 ans d’interdiction du territoire… Il faut comprendre que devant une situation de chômage de longue durée en France ou de grande difficulté financière, certains Français préfèrent venir dans l’illégalité afin de vivre mieux. Mais on peut peut-être différencier ceux qui s’amusent à dégrader et à voler de ceux qui luttent pour s’en sortir ici.

Police Station
Police Station

De plus en plus, il semble y avoir une importante stigmatisation des Français, qui vient probablement en premier lieu des français. Vivant en Australie, il me semble évident que ceux qui critiquent le plus les comportements des Français sont les Français eux-mêmes, car nous avons une forte culture de la critique et du jugement des autres. Pourtant, la majorité des Working Holiday Visas sont très respectueux et les frasques restent clairement minoritaires.

« Comme pour tout, le problème est que quelques individus (relativement stupides) font généraliser une idée qui restera, et pénalisera les autres… C’est tout sauf agréable d’être catalogué avec une mauvaise réputation rien qu’en disant notre pays d’origine ! »,

s’exclame Vincent.

Car il faut aussi rappeler que si notre comportement n’est peut-être pas exemplaire, celui des autres ne l’est pas forcément non plus. Lucie, du blog Chroniques d’Australie, a décidé d’écrire une lettre en réponse au Consul sur la réalité du travail en Australie. La jeune femme, de bonne volonté, raconte qu’elle a subi de nombreux revers au cours de sa recherche de travail tout autour de l’Australie.

« Il me semble qu’il serait opportun, plutôt que de pointer du doigt quelques voyageurs « crétins et irrespectueux »,de considérer les difficultés de ceux qui s’efforcent de vivre en harmonie avec les valeurs australiennes et reçoivent des déceptions en cascade en retour de leur honnêteté »,

affirme t-elle. Si les backpackers sont parfois mal-élevés, il y a aussi de l’autre côté de la barrière des gens qui profitent de cette main d’œuvre peu chère et qui ne mérite apparemment pas le respect, comme certaines auberges, fermiers ou restaurateurs. Essais ou travail non payés, vol de Tax File Numbers, faux bonds, arnaques, conditions déplorables etc. sont des déconvenues rencontrées par beaucoup de backpackers en Australie.

Suite à cette lettre, le Consul a envoyé sa réponse, plus nuancée que sa première lettre :

« Comme vous le soulignez, le comportement déplacé de certains jeunes Français peut apparaître comme l’arbre qui cache la forêt de situations de détresse réelles, de comportements dictés par le désespoir face aux refus réitérés des employeurs potentiels et, sans doute dans certains cas, des abus de certains employeurs trop heureux de profiter d’une main d’œuvre perçue comme taillable et corvéable à merci ».

Mais quoiqu’il en soit, le tableau est rarement tout noir ou tout blanc, il faut le dire. Heureusement, d’un côté comme de l’autre, la majorité des Français comme des Australiens est aimable et ravie de rencontrer une autre culture.

Quelques conseils avant de partir

Dans sa réponse au blog Chroniques d’Australie, Eric Berti annonce aussi qu’il a demandé une réunion entre le ministère des Affaires étrangères et l’Ambassade d’Australie en France afin d’étudier les moyens de mieux informer les candidats au voyage en Australie. Car l’Australie n’est plus l’eldorado que l’on peut imaginer. Oui on peut trouver du travail, mais non ce n’est pas si rose. Or, c’est parfois l’image que l’on en a depuis la France, notamment depuis une série de reportages diffusés à la télévision française, que ce soit « Le rêve australien », mini-série réalisée par le JT de France 2 fin 2012, ou encore « La Vague française », diffusée dans Complément d’enquête en février 2013.

Van de backpackers
Van de backpackers

Dans ce dernier, on peut notamment entendre

« Cuistots, graphistes ou consultants, ce pays est une terre d’accueil pour les jeunes Français au chômage après plusieurs années d’études qui n’ont débouché sur rien. En Australie, ils trouvent un job et multiplient parfois leur salaire par trois ! »

Heureusement, ils ajoutent « Mais crise oblige, cet eldorado est de moins en moins accueillant ». Car oui, si vous venez sans qualification, ce sera très difficile, et même avec, c’est loin d’être gagné. La chance et surtout le réseau comptent beaucoup plus en Australie qu’en France. Il ne faut pas négliger que beaucoup de Français parlent mal anglais, ce qui n’est pas très attirant de prime abord pour un employeur.

De plus, puisque la vie est chère en Australie, on ne saurait trop vous conseiller de venir avec de bonnes économies (5000 dollars suggérés). Il est aussi important d’être conscient de la finalité économique du Working Holiday Visa, laquelle est de fournir

« une main d’œuvre flexible et reconnue comme peu exigeante aux secteurs régulièrement déficitaires (agriculture) », rappelle l’Ambassade de France en Australie.

Enfin, les Australiens accordent majoritairement une grande valeur à l’égalité des chances et à ce qui est souvent appelé le « fair go », une chance égale pour tous. Les Australiens fonctionnent sur un système passif-répressif : par défaut, on vous responsabilise et on vous fait confiance, mais si celle-ci est rompue, les sanctions sont généralement très sévères. Mais, pour tous ceux qui ont une attitude positive et qui sont motivés, il y a toujours de l’espoir.

Bonne chance à tous et surtout, respectons les Australiens et leur beau pays !

Plus d’informations sur ce sujet

  • Consul général de France à Sydney :

Conseils à l’usage des Working Holiday Visas

  • Immigration australienne :

Obligations du Working Holiday Visa
Les valeurs australiennes

  • Police & Institutions :

Australian Institute of Criminology

  • Médias :

French nickers cause a stink down under, par Sydney Morning Herald
Official slams French tourists in Australia, The local
Working Holiday Visa – La grande illusion et… les désillusions, par Le Petit Journal
Australie : Le comportement des jeunes francais pointés du doigt, par Sud-Ouest

  • Blogs :

La lettre de Chroniques d’Australie à Eric Berti
La réponse du Consul à Chroniques d’Australie
La mauvaise réputation des Français en Australie, par Guide Backpackers
Les Français pires touristes australiens, sur Pvtistes.
L’exception française en Australie, une réputation controversée, My French Life

  • Discussion sur le forum :

Comportements abusifs des WHV Français…

 

Photos de Pierre Checa.

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23 Commentaires

  1. Salut a tous, il est vrai que le franchis commence a avoir mauvaise réputation en Australie. Et en tant que Français je dois avouer qu’il y a de bonnes raisons. Parmi la foule de Backpacker que nous avons rencontrés la plupart des mecs ce ventant de voler de la bouffe étaient français … Et pas seulement de la bouffe mais aussi des extras juste pour le fun comme le dit cet article, je veux parler de barre chocolatées, boissons gazeuses bref pas des choses nécessaire a la survie d’un Homme … J’ai rencontré des mecs qui, ne voulant pas manger des choses basiques de type pattes ou noodles comme beaucoup font, préférés voler des article bien cher ( saumon, legumes …etc). A mon sens, tu veux bien bouffer, tu taf pour te le permettre. Trop de mecs malhonnêtes font passés les backpackers Français ou autre pour des voleurs sans foie ni lois et c’est bien dommage.

  2. Les sous partent vite dans les auberges, et le fruit picking est une véritable mafia où l’on gagne une misère où tu te ruine la santé (dès fois moins bien payé qu’en france… alors que le salaire moyen y est 2 à 3 fois plus élevé), on nous vend un eldorado pour le boulot alors qu’il n’en est rien. Tu finis vite par te retrouver dans un van miteux pour ne plus avoir à payer ta Rent et ainsi continuer de tenter ta chance. Le van te lâche, ça te coûte un bras pour le faire réparer (si il peut l’être…), et là bim t’as presque plus de tune, tu commences à voler un peu pour « compenser », et à force de vivre à la zob tu le fais de plus en plus, jusqu’à ce que ça devienne limite un jeu…
    Effectivement ce sont les Français qui volent majoritairement (j’irais même jusqu’à dire 1 français sur 2)
    Je veux jeter la pierre à personne d’ailleurs avec le recul je regrette d’en être arrivé là, j’aurais mieux fais de partir avant, mais il serait peut être temps que les medias arrêtent de vendre ce pays comme un eldorado, le boulot il y en a, mais on parle en fait des boulots de merde que les australiens ne veulent pas faire, et il faut le dire, ce ne sont que des boulots au black…

    Sans ça les Autraliens sont des gens top, et c’est en rencontrant des gens comme ça qu’on se rend compte que nous, Français, on est bien les enflures qu’on nous dit être.

    Sans ça, si vous voulez y aller pour voir du paysage, honnêtement, allez plutôt en nouvelle zelande, L’oz c’est jolie à certains endroits, mais ça doit représenter que 2% du territoire

  3. Personne ne parle de French Shopping autre que les français. Les australiens n’utilisent pas ce terme, il n’apparaît sur aucun article de presse en anglais à moins d’être écrit par un français… Ce sont les français qui ont créé ce terme, pas les australiens, il faudrait vraiment arrêter de généraliser. Demandez à des australiens autour de vous s’ils connaissent ce terme, et vous verrez qu’à moins de connaître un français, ils n’ont jamais entendu l’expression (au mieux ils croiront que ça veut dire acheter du Vuitton, Hermès ou Dior à Paris…).

    Ensuite, comme dit Ekud, il serait temps que les émissions type Capital ou Enquête Exclusive arrêtent de présenter l’Australie comme l’el-dorado du boulot. Beaucoup de jeunes sont partis à cause de tous ces reportages, il ne faut pas en sous-estimer l’influence.

    Et pour finir, oui, la plupart de ces voleurs sont des jeunes cons mal éduqués. Car oui c’est très simple de frauder dans les parcs nationaux, ou de piquer les fruits et légumes en vente libre accès sur le bord des routes, mais il y a deux types de personnes face à ces honesty boxes : ce qui trouvent ça pratique et sont contents de payer, et ceux qui trouvent ça génial de pouvoir frauder si facilement et de s’en vanter après. Vous verrez même des types qui vous répondront avec aplomb « ben pourquoi payer si on peut l’éviter facilement ? » et qui ne se rendent même pas compte de leur stupidité. Petit à petit il va falloir se mettre à dénoncer ces abrutis. Après tout dans les villes, si vous êtes inscrits vous pouvez dénoncer un jet d’ordures juste avec une plaque d’immatriculation et votre bonne foi ( http://www.epa.vic.gov.au/reportlitter ), un pote s’est pris une amende pour avoir jeté un mégot depuis sa voiture comme ça. Faisons donc la même chose pour les voleurs en magasin : offrir la possibilité d’aller voir le gérant, regarder la vidéo de surveillance avec lui, pointer le voleur reconnu, et le retrouver éventuellement par son numéro de carte bancaire.

  4. Bande de kolabo, si vous aurez lu vos livre d’histoire vous savez que c’est pire de kolaboré que de voler! en plus si on vol c’est paskon a fin! Pi l’éta australien est opressant, c’est comme si nous forcé à le faire! Frenchement on parle tro mal des francé mais on di jamais rien des irlandai qui fouten le zbeul ou des allemand qui font pas leur vaisselle dans les hostel, alors calmez vous et remettez vous un peu en question.
    Les français au moins ils sont poli! L’autre jour j’ai dit « hello » à un australien il m’a meme pas répondu.
    J’pourrais conclure en citan Robin Débois : »Franchement le vol ca passe des fois » ;-):wacko::wacko:
    Allé tchao

  5. Jean-Patrick23, si tu parles anglais comme tu écris français, ça ne m’étonne pas que tu te sois senti oppressé en Australie… Maintenant de là à cautionner le vol parce qu’un Australien ne t’a pas dit Bonjour, c’est du grand n’importe quoi. Allez, retourne dans ta forêt de Sherwood et salue bien « Robin Débois ».

  6. Nan mé aussi t’es là depuis le 26/02?! Pffffffffff. Si t’aurai été là avant tu comprendrai qui faut prendre un peu de recul pour comprendre la culture du rabais que les australien infliges au franchis. Pis si tu t’intéréssé un peu à l’histoire tu saurais que Robin Débois c’est qu’un personnage, et que la foret de Sherwood n’existe pas! Il m’est donc impossible de le salué…:cool::bad:

  7. « Si tu saurais » te servir de la recherche internet, tu aurais pu juste verifier ce que tu avances : « La forêt de Sherwood est une forêt célèbre connue mondialement entourant le village d’Edwinstowe dans le Nottinghamshire, en Angleterre » (Wikipedia).
    Sur ce…

  8. Je ne pense vraiment pas que les français soient pires que les autres. (Ce qui n’excuse bien évidemment rien).
    On a juste eu un consul qui a réagit, à raison, ce qui provoque un débat. Pour avoir travailler dans plusieurs Backpackers je pense que les plus « problématiques » sont les britanniques. Et pourtant ayant vécu en Angleterre, j’adore les anglais.
    La grande majorité des français ne maitrisant pas la langue, se font tout petit.

    Le pire, un groupe de filles (irlandaises ou écossaises) !!!! C’est une tornade!!!
    Chambre en bordel, alcool à gogo. Sauf que comme c’est à peu près pareil chez eux , le consul ne le relèvera pas

  9. Ce n’est pas parce que d’autres ressortissants sont « pires » ou « pareils » que cela justifie le comportement de certains Français. Nous avons tous entendus parler de Français ayant un comportement limite en Australie (vols, abus d’alcool, dégradation, acte en bande, bastons), exacerbé à mon avis par le fait d’être loin de chez soi et de se sentir plus libre. Je crois donc qu’il n’est pas inutile de parler et de mettre en avant un problème. J’ose espérer que la plupart d’entre nous avons réfléchi à notre propre comportement à force de lire des articles à ce sujet. Ce sera en tout cas plus bénéfique que de ne rien dire.

    • Oui, totalement d’accord avec vous. J’ai été vraiment affligé par le comportement des jeunes français en Australie. Vols, irrespect récurrent, alcoolisme, drogue, dégradation, violence, méchanceté en tout genre. Je pense que cela vient aussi du fait que n’importe qui peut aller en Australie. Le visa est très facile à obtenir. C’est donc la porte ouverte à tout, et à hélas beaucoup de cons. Beaucoup hélas, ne devraient pas être là. J’ai croisé des personnes, qui avait tout juste 18 ans, qui avaient raté leur bac, et qui au lieu de refaire une année, étaient parti en Australie. Je pense que beaucoup arrivent non préparé, avec de fausses idées. J’ai été assez fasciné par quel point beaucoup viennent  » car c’est facile de se faire des couilles en or » fin de citation. Il y a énormément de jalousie entre les français. Beaucoup pensent que ceux qui trouvent ont eu de la chance. Le job que j’ai trouvé ( professeur d’économie au Lycée Français), ça faisaient 3 semaines qu’ils cherchaient, ils trouvaient pas ( pourtant des gens qu’ont au moins une licence d’éco en australie avec tous les français qu’il y a ça se trouve…, ils galéraient pour trouver des assistants d’éducation, ils prenaient à partir du bac). Donc je pense qu’aussi, beaucoup ne pensent qu’à s’amuser, ou alors qu’à faire le ménage en backpacker en échange du lit. J’ai le souvenir d’une jeune femme, qui déjà affublaient les résidents du backpacker du sobriquet sympa de  » fils de pute », et qui un jour, n’avait soit disant pas la place pour nettoyer le dessous de mon lit, a pris toutes mes affaires ( mon ordi, mon passeport), et a sorti toutes les affaires de la chambre, les a mis dans un bac, et mis ça devant tout le monde à l’entrée de l’hotel et disait aux gens  » servez vous » ( elle avait elle meme pris des affaires, ridicules, du savon, de la bouffe, du dentifrice….). C’était au début de mon taf ( je dormais encore en auberge), quand je suis rentré j’ai découvert ça. Je lui ai demandé des explications, elle ne comprenait pas ma colère, pour elle c’était normal, et à commencer à m’insulter, et à me faire des attaques personnels, je me suis mis très fort en colère, elle avait pas l’air de comprendre. Et des gens comme ça, des français, j’en ai vu plein. Des gens qui ont aucune éducation, des gros cons, qui volent, qui respectent personne, la sono à fond, qui rentre dans le dortoir bourré à 4h du matin et qui t’arrose de vin sans le faire exprès. J’ai le souvenir aussi d’une fille qui piquait de la bouffe, car elle trouvait pas de boulot ou ne voulait pas d’ailleurs. J’ai le souvenir de gars irrespectueux au possible, bourrés, violent, avec aucune intelligence, qui volaient dans les magasins, faisaient des ‘ » uber shit », qui se moquaient du niveau d’anglais de ceux qui essayaient de progresser. J’ai le souvenir de personnes qui arretait le travail le premier jour, car  » c’était trop dur ». Moi, vous voyez, d’ou je viens, c’est un truc que je peux pas entendre, j’ai grandi avec très très peu, et j’ai compris très tot que le travail c’était le seul moyen de gagner de l’argent honnetement. Je crois qu’il y a beaucoup de gens mal dans leur peau, qui rejettent beaucoup de choses, et qui ne devraient pas être là. A 18/19 ans, dans la plupart des cas, on est encore un enfant. C’est un peu juste pour partir à l’autre bout du monde. J’ai aussi le souvenir d’un jeune homme de 19 ans, très immature, un enfant, qui n’avait dans son vocabulaire qu’une centaine de mots de français, et essentiellement des insultes. Qu’est-ce qu’il était con celui là. Il rentrait saoul à 6h du matin, il se bagarrait, il insultait, il se croyait tout permis, il volait. Il a essayé de travaillé une journée, il a commencé à gueuler sur le chef, le chef l’a renvoyé chez lui il a pas compris pourquoi. Je pense que c’est un problème d’éducation. Beaucoup n’ont pas conscience de ce qu’ils font. J’ai le souvenir aussi d »une jeune femme qui faisait le cleaning, qui faisait les poubelles. On a des gens qui arrivent en auberge de jeunesse, qui ont à peine de quoi pour manger. Y’a des moments on a envie de leur hurler dessus, tellement ils ont l’air inconscient, et profondément con. Tu les retrouve à se partager à 3 une part de noodle, et à boire du goon, le vin en plastique dégueulasse. Ce qui m’a sidéré, c’est à quel point, ils peuvent s’imposer, et se sentir chez eux en un rien de temps, et faire chier les autres. J’ai aussi le souvenir d’une fille qui se faisait  » démonter » tous les soirs par un mec différent, dans les toilettes, à coté des douches, et tout le monde l’entendait, dans toute l’auberge  » être heureuse », si vous me passez l’expression, et parler évidemment devant tout le monde de ses ébats  » je l’ai charo »,  » il était bien monté »  » j’ai pris cher ». Je sais pas, mais j’avais l’impression dans les auberges ou j’étais avant de prendre un appart » que c’était » la jungle ». Et quand t’essaie de discuter avec eux ils comprennent pas  » je fais ce que je veux »  » c’est toi qu’est pas ouvert » « bah on s’en fout on est pas en france ». T’en as ils comprennent meme pas pourquoi ils trouvent pas de travail. J’ai aussi le souvenir d’un gars qui se ventait ne pas avoir payer ses billets d’avion et escroquer Air Singapour. J’ai le souvenir de quelqu’un de 31 ans qui au bout de 2 ans de PVT, avait plus d’argent, et qui partait en nouvelle zélande  » pour s’amuser ». Je pense qu’il faudrait, que tous ces gens comprennent, qu’on part pas en Australie, avec 500 euros sur son compte ( il y a des gens qui le font). Alors ils finissent en auberge, à faire le cleaning, en WWOOFING, volent les affaires des autres, pour survivre. J’ai aussi croisé quelques personnes qui étaient là pour avancer, pour s’en sortir, et voyager aussi. Mais beaucoup feraient mieux de ne pas partir, avoir leur diplomes, travailler en France, et se construire, au lieu de partir à l’autre bout de la terre et faire…. n’importe quoi.

  10. Et moi je serais d’avis que le consul envoit ses gosses bosser ne serais ce qu’un mois dans les fermes de bundaberg ou tu te casse le dos pour etre payé une misere et ou tu vis dans des conditions d’insalubrités avancées ( juste pour vous donner un exemple quand je suis arrivé labas un des backpacker sortait de 3 jours d’hopital car il s’etait fait mordre par des bedbugs dans son lit)
    sans compter les fermiers qui sont a 90% des esclavagistes, parfois j’avais l’impression qu’il leur manquait plus que le fouet pour nous faire avancer.
    et je parle pas du climat d’insecurité qui reigne labas.
    Et pour finir OUI la tv francaise a sa part de responsabilité mais le site australie australia et tous ces sites qui parlent de l’australie en ont une egalement a nous vendre du reve a tout bout de champs et a laisser des commentaires de forum qui datent de plusieurs années !!!!!
    Par ce que si on nous avait dit que ce serait mission impossible de trouver du boulot corect avant de partir ben on serait pas parti ! (ah nan j’exagere, on peu trouver du boulot soit par piston, soit si on est bilingue ou soit si on a une grosse paires de seins)

    donc le vol a l’etalage je le cautionne pas mais c’est pas les méchants francais contre les gentils australiens (surtout que comme dit plus haut les british sont pas non plus des ptits anges)

  11. Moame cela fait des années que les WHV racontent leurs expériences, bonnes ou mauvaises, sur le forum, et qu’on écrit des articles très explicatifs sur la réalité des choses en Australie, les visas & co. Ceux qui partent en pensant que tout sera facile alors qu’ils n’ont aucune expérience, ne parlent pas bien anglais ou autre ne se sont certainement pas bien renseignés au départ.
    Tu as vécu de mauvaises expériences et d’autres auront vécu de très bonnes, on ne peut pas généraliser, c’est un pays plus grand que l’Europe, certains backpackers s’en sortent très bien et d’autres moins.
    Ce qui est certain c’est que les actions de certains Français peuvent s’expliquer par les conditions dont tu parles, mais parfois c’est juste pour le fun aussi. En tout cas cet article est simplement là pour parler d’une situation et éclairer les WHV sur les risques.

  12. Ma cher Adele je ne sais pas moi non plus qu’elle a été ton experience australienne mais crois moi je prend beaucoup de recul et je ne genralise pas du tout.

    Maintenant ose me dire qu’hormis UN COUP DE BOL, une personne qui n’est pas bilingue, n’est pas une fille super mignonne ou n’a pas une capacité manuelle specifique à une bonne chance de trouver du boulot en australie (enfin pas apres 3 mois de recherches intensives!) ? (je parle simplement d’un boulot style serveur, evidemment dans les fermes de fruit picking ca recrute aucun probleme ! Pour 20h/semaine histoire de payer la rent du backpacker et manger son paquet de noodles)

    Ceci dit je te rassure, je parlais a un japonais pas plus tard que tout a l’heure et qui me disait que lui aussi c’etait « fait avoir » par le « reve australien » qu’on nous vend a la television.
    Aujourdhui je parlais egalement a un Francais arrivé il y a peu. Bon Il avait pas les 3000€ conseillé tu me dira (nan mais quel jeune de 20ans qui n’a pas papa maman peut les avoir ces foutus 3000€ franchement ???) , mais bref, juste pour te dire qu’il se retrouve avec 500AUD et aucun boulot pour le moment (Mince parait pourtant que ca recrute^^)… Que vas til faire a ton avis? Faire un peu de « french shoping » en attendant ou dormir sous les ponts ;-)) Ah nan désolé il va peu etre le faire juste pour le FUN !

    Par contre des Francais (ou des non anglophones) « lambda » qui s’en sortent… Euuu nan pas encore croisé désolé ^^

  13. Moi je m’en sors (pour le moment) 2mois que je suis en OZ. Je suis contente de mon séjour pour le moment..
    J’ai travaillé dur avant de venir en Oz pour mes 5000 dollars de cotisation. Je parle très mal anglais, je le reconnais mais j’ai réussis a trouvé un ptit job. Pas superbement bien payé mais je suis nourris-logé ce qui me permet d’economiser encore un ptit peu pour la suite de mon aventure, d’apprendre l’anglais et surtout de découvrir pleins de nouvelles choses ^^

    Dans la vie, que ce soit en OZ, en France, ou ailleurs, rien n’est jamais facile quand on veut avoir quelque chose. Faut persévérer, se donner du courage et savoir franchir le premier pas. Arretez de croire que l’eldorado existe, retroussez vos manches et donnez ce que vous pouvez donnez. Croyez moi, on vous donnera en retour..

    A bientot et bon courage a tous!!!

  14.  » Faisons donc la même chose pour les voleurs en magasin : offrir la possibilité d’aller voir le gérant, regarder la vidéo de surveillance avec lui, pointer le voleur reconnu, et le retrouver éventuellement par son numéro de carte bancaire. »

    C’est pire que ce que je pensais, on va carrement aller se montrer du doigt …
    Si t’arrives a te regarder dans ton mirroir et a bien dormir la nuit en ne volant pas et en denoncant des pauvres gens qui n’ont parfois pas 1$ pour se nourrir, je suis tres contente pour toi, moi j’prefere aller voler le pot de pesto que je vais mettre dans mes pates et me laisser regler ca avec ma conscience. Collabo.

  15. Bonjour. Je souhaite intervenir sur cette discussion en pointant du doigt quelques données essentielles à prendre en compte. Un voleur ne vole jamais par plaisir. Il n’y a pas de « fun » dans le vol. Les seuls voleurs prétendant avoir volé pour le plaisir et pour l’adrénaline qui y est liée sont donc également des menteurs. C’est la honte qui pousse le voleur a justifier son acte autrement que pour des raisons économiques. Les jeunes Français partant en WHV sont rarement des nantis et des enfants de bourgeois. Et par conséquent et comme certains l’ont déjà précisé des cibles faciles pour des Australiens recherchant de la main d’oeuvre à moindre coût. N’importe quel ancien Backpacker peut comprendre çà. Au consulat de France la présence d’au moins un ancien jeune démuni est peu probable. Donc une incapacité à comprendre ce que vivent ces jeunes. Ayant moi même vécu avec des Australiens, des Anglais, des Allemands, des Sud-Coréens et d’autres nationalités venant de pays développés économiquement je peux vous affirmer que les pires comportements ne viennent pas des Français. Les pires comportements anti-sociaux venant des pays anglo-saxons. Le Binge-drinking pratiqué par les Australiens en UK est courant, les bagarres de rues également, la détérioration des infrastructures publiques, le non respect des biens appartenant aux communautés locales (combien d’Australiens vomissants dans les taxis en retour de boîte de nuit à Londres?), bref, vous aurez compris l’idée je crois. Le problème c’est la jeunesse et la bêtise qui y est liée. Les faux espoirs et les rêves volés. Les médias mensongers. Je peux vous affirmer que tous les jeunes étrangers de cultures occidentales sont des nuisances. Les auberges de jeunesses bien pratiques pour ceux qui veulent voyager sont devenus de véritables lieux de débauches, et pas que en Australie. Partout! La solution pourrait être d’éduquer les jeunes à travers des programmes de formation obligatoire (en arrivant à destination, l’Australie en l’occurrence ou en France directement avant le départ) et évidemment non-payant! Offrant une assistance et un cadre pour les aider à cesser d’être des nuisances et de les aider à s’intégrer dans des sociétés qui ne leur feront pas de cadeaux. N’est ce pas le rôle des hauts fonctionnaires de proposer des solutions autres que des réprimandes et des punitions? Je pense que le consulat et les organisations devraient s’attaquer d’abord aux symptômes. Le Français n’est pas plus stupide et malhonnête qu’un autre citoyen du monde. Seulement le Français a été éduqué avec un esprit de révolte et de critique systématique de tout ce qui le touche au sein d’une société Française répressive et fermée. Alors comment ne pas imaginer un bon Français en voyage à L’étranger ne pas se révolter contre des abus tyranniques en volant et en détruisant, se défendre contre les assauts d’esclavagistes voulant les utiliser pour s’enrichir toujours plus et s’engouffrer dans des failles leur permettant de trouver des moments de bonheur (une canette de coca ou une barre chocolatée par exemple), comment empêcher un jeune en galère de ne pas s’engouffrer dans des failles qui n’existent plus en France?
    En espérant que ces quelques lignes pourront être utiles à certains pour envisager des solutions à travers une meilleure compréhension. J’évite moi-même souvent les auberges de jeunesse à cause des incivilités des jeunes de toutes nationalités! J’observe depuis maintenant presque 20 ans que ce sont toujours les mêmes problèmes qui sont sur le tapis. Sans que jamais aucune solution n’est été trouvée par les autorités. S’attaquer aux symptômes est très certainement la clef vers des solutions. Qu’en pense le consulat?

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