Un anticyclone à votre nom

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CHARLEVILLE-MEZIERES (AFP) – Comme l’histoire du nain de jardin dans le film culte Amélie Poulain, un boulanger de Charleville-Mézières reçoit des photos de sa cigogne en résine qui pose devant des monuments célèbres au quatre coins du monde, a-t-il raconté samedi.
Sa cigogne avait été volée une nuit de juin dernier à Yvon Stengel, Alsacien de Strasbourg. Elle était installée sur le toit d’un petit chalet en bois lors de la fête de la bière à Charleville.

« A mon retour de vacances fin août, je reçois une carte postale sous enveloppe avec la cigogne photographiée devant la tour Eiffel. Il y avait marqué: je suis partie à Paris faire les soldes », explique le boulanger installé sur la place Ducale de la préfecture des Ardennes.

« Quinze jours après je reçois une carte postale de la cigogne devant la porte de Brandebourg à Berlin. Trois mois après, devant l’opéra de Sydney. Elle marque qu’elle est allée voir le lac des Cygnes », poursuit-il.

« Il y a trois semaines, j’ai eu une photo de la cigogne devant la statue de la Liberté » à New York. Si les cartes sont des photomontages, « toutes les enveloppes sont timbrées du pays d’où elles proviennent », assure-t-il.

Dans la dernière carte, la cigogne précise « J-85 »: « Cela nous mène à Pentecôte, à la prochaine fête de la bière », selon le boulanger, qui n’a pas encore identifié le ou les auteurs du canular. Peut-être une hôtesse de l’air, comme dans le film de Jean-Pierre Jeunet?