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22 novembre 2024

Ecologie à l’australienne

40 sujets de 1 à 40 (sur un total de 82)
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  • #60565
    Kat
    Participant
    Quote:
    RTBF L’Australie s’érige en donneuse de leçon

    L’Australie a annoncé qu’elle allait remplacer d’ici 2010 les ampoules électriques classiques par des ampoules économiques. Une idée qui séduit le ministre fédéral de l’Environnement. Bruno Tobbak souhaite que le sujet soit abordé lors des négociations du gouvernement fédéral cette année et que l’interdiction progressive des ampoules traditionnelles soit ajoutée à la liste des mesures du plan Kyoto.

    Un effet d’annonce qui ne manque pas de piquant. En matière de climat, l’Australie ne figure pas parmi les bons élèves de la planète. Comme les Etats Unis, elle a refusé de ratifier le Protocole de Kyoto visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Comme les Etats Unis, elle estime que ce Protocole de Kyoto handicape son économie et qu’il n’est pas question pour elle de faire des efforts si les pays émergents, la Chine et l’Inde, notamment, n’en font pas.

    Aujourd’hui, l’Australie s’érige en donneuse de leçon. Elle revendique une première mondiale. Elle affirme que l’interdiction des ampoules traditionnelles dans le monde entier pourrait réduire la consommation d’électricité d’un montant équivalent à cinq fois les besoins annuels australiens. En attendant, cette mesure devrait permettre à l’Australie de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de quatre millions de tonnes par an d’ici 2012. Même pas 1 % des émissions enregistrées en 2004

    Quote:
    Contre le réchauffement, l’Australie bannit les ampoules classiques

    SYDNEY (AFP) – L’Australie, souvent critiquée pour n’avoir pas signé le protocole de Kyoto visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, a annoncé mardi qu’elle allait remplacer d’ici 2010 les ampoules électriques classiques par des fluorescentes plus économes en énergie.
    Revendiquant une première mondiale, au moins en ce qui concerne une mesure nationale, le ministre de l’Environnement Malcolm Turnbull a assuré qu’interdire les ampoules traditionnelles « dans le monde entier réduirait la consommation d’électricité d’un montant équivalent à cinq fois les besoins annuels de l’Australie ».

    « Le réchauffement climatique est un défi à l’échelle de la planète. J’encourage les autres pays à suivre l’exemple de l’Australie et à adopter des produits plus économes comme les ampoules fluorescentes », a ajouté le ministre.

    Le Premier ministre conservateur John Howard, fervent opposant du protocole de Kyoto, a loué une décision « réaliste », par opposition aux « nombreuses choses trop alarmistes qui sont dans l’air ».

    A l’approche d’élections générales prévues d’ici la fin de l’année, M. Howard a adouci sa position sur le réchauffement climatique, à la suite d’une prise de conscience accrue de la population, en raison notamment de la sécheresse historique que subit le pays-continent déjà le plus sec au monde.

    #278882

    Cool c’est déjà un pas en avant pour ce pays qui n’a pas signé le protocole de Kyoto !! Nous on aura bien une décennie de retard comme d’hab sur ce genre de décision… et d’application j’en parle même pas !!
    Cependant si chacun de nous fait l’effort d’allumer les lumières que lorsque cela est nécéssaires, on aura déja fait un pas 😉

    Mais… reste que ceci ne devrait être que le début du réchauffement (amplifié) de notre fait. Puisque logiquement, ce que nous récoltons en ce moment doit être les premiers effets d’une activité humaine commençé 50 ans auparavant… J’ose même pas imaginer dans 50 ans le désastre…
    Archi pessimiste sur ce sujet alors que super positiviste dans la vie en général 🙄
    La question étant… même en limitant considérablement nos émissions de chaleur, cela sera t-il suffisant ? M’est avis que nan… 🙁

    Bref, le futur, sur ce point, m’effraie !!!! 😥

    #278883
    missholloway
    Membre

    Ce coup des ampoules en Australie me paraît un gros coup de pub quand même…
    histoire de se donner bonne conscience dans un monde qui peu à peu se rend compte du désastre à venir et tente de faire ce qu’il a à faire.
    Néanmoins c’est mieux que rien et c’est une bonne initiative. Les gens ici commencent à se rendre compte de ce qu’il faut faire et chaque initiative est une bonne chose.
    Mais quand même c’est facile de s’attaquer aux ampoules, mais jamais ils n’auraient les c§é3lles de s’attaquer aux vrais problèmes genre les 4×4, le trafic, les exportations de charbons…
    Espérons que ce soit un début, faut bien commencer par quelque chose.
    Mais pour dire que vous (en France) êtes 30 ans en retard sur l’Australie en matière d’écologie, non c’est plutôt l’inverse…. Et en OZ, il a fallu une sécheresse pour commencer à agir… sinon on en parlerait même pas.
    Et tant que j’y suis à taper, coup de gueule sur la visite de Dick Cheney ici pour parler de quoi… de la guerre contre le terrorisme. Comme d’hab, complètement à côté de la plaque quand le vrai sujet dont ils devraient parler c’est l’écologie… grrrrrrrrrrrrrrrrrr 👿 ras le bol de leur propagande de terrorisme…

    #278884
    doriane
    Membre

    Ok… Encore une fois ils prennent le problème à l’envers. En soi c’est une bonne chose de pousser les gens à avoir une attitude civique vis à vis de l’environnement, mais c’est un peu facile de faire culpabiliser le consommateur en lui disant  » regarde, t’es en train de pourrir la planète » alors que ce sont les industriels, ceux-la mêmes qui nous poussent à la consommations, qui sont les premiers responsables. Alors leur histoire d’ampoules économiques, je peux pas être contre, mais je suis pas dupe. C’est juste encore une façon de noyer le poisson. Mais je pense que leur élan écologique est vain tant qu’ils ne s’attaquent pas aux industries, ce qu’ils ne feront pas puisque ça chamboulerait l’économie du pays.

    #278885
    Buell
    Participant

    voilà un petit article…. sur la participation ecologique de l’australie.. autant dire que l’auteur n’est pas très content..

    Quote:
    Début décembre 2005, la population de Lateu, un petit village d’une centaine d’habitant situé sur l’île Tegua, dans l’Etat polynésien de Vanuatu, a été déplacée pour échapper aux inondations de plus en plus fréquentes [1] . La barrière de corail ne les protégeait plus des cyclones de plus en plus violents, et l’érosion fait reculer la côte de 2 à 3 mètres par an.

    Ces cent personnes ont le triste privilège de vivre le premier cas de déménagement collectif par suite de la hausse du niveau des océans due au changement climatique. Mais le nombre de réfugiés climatiques est déjà beaucoup plus élevé, surtout dans les îles du Pacifique.

    Le Tuvalu, un autre Etat polynésien, compte trois mille réfugiés climatiques. Situé à 3.400 km au Nord-Est de l’Australie, et proche du Vanuatu, ce pays (26 km2) est constitué de huit merveilleux atolls dont le point culminant est situé à… 4,5 mètres au-dessus du niveau des flots. La moitié des 11.636 citoyens vit au-dessous de trois mètre d’altitude. Or, le changement climatique rend les marées de hautes eaux (jusqu’à 3m au-dessus du niveau normal) de plus en plus fréquentes… Le Tuvalu est le premier pays où des gens ont dû abandonner leur terre pour échapper aux inondations. Si des mesures drastiques ne sont pas prises, il risque de devenir aussi le premier Etat à être rayé de la carte parce que sa population aura été complètement évacuée.

    En 2000, le gouvernement de Tuvalu a demandé à l’Australie et à la Nouvelle Zélande de s’engager à accueillir ses 11.636 ressortissants, au cas où la hausse des océans rendrait l’évacuation indispensable. Le gouvernement de Canberra a refusé. Le ministre de l’immigration, Philip Ruddock a été jusqu’à déclarer qu’accueillir les naufragés du Tuvalu serait « discriminatoire » par rapport à d’autres candidats réfugiés. En réalité, « l’Australie nous a claqué la porte au nez », selon l’expression d’un responsable de Tuvalu.

    La réponse de la Nouvelle-Zélande est à peine moins brutale. Elle s’inscrit dans le cadre du Pacific Access Category (PAC) – un accord sur l’immigration entre le gouvernement d’Auckland, d’une part, et les autorités de Fidji, Tuvalu, Kiribati, Tonga, d’autre part. Selon ce PAC, la Nouvelle Zélande accepte d’accueillir, par an, 74 personnes de Tuvalu et Kiribati, et 250 des Fidji et de Tonga. A condition toutefois que les candidats soient âgés de 18 à 45 ans, disposent d’une offre d’emploi « acceptable » en Nouvelle Zélande (emploi salarié, plein temps, à durée indéterminée), prouvent leur connaissance de l’anglais, satisfassent à certaines conditions en matière de santé et prouvent un revenu suffisant s’ils ont une personne à charge, notamment [2] . Vieux, malades et indigents : à la mer !

    Pour prendre toute la mesure de cette politique, précisons que l’Australie compte 20 millions d’habitants (3 habitants/km2), qu’elle occupe la troisième place au classement des pays selon l’indice de développement humain des Nations Unies et que son Produit Intérieur Brut par habitant (PIB/hab en PPA) est de 29.632 dollars/an [3] . La Nouvelle-Zélande n’est pas non plus un pays sans ressources… Ajoutons encore que le gouvernement australien, grand allié de G.W. Bush, refuse de ratifier le protocole de Kyoto… alors que l’économie australienne est une des consommatrices de charbon les plus boulimiques de la planète.

    Il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme quand on sait que ces prises de position néo-zélandaise et australienne ne sont que la mise en pratique de scénarios malthusiens que le réchauffement global, dans certains milieux, fait pousser comme des champignons. Rappelons à cet égard le rapport sur le changement climatique que deux « experts » ont écrit, il y a quelques temps, pour le Pentagone. Prévoyant un afflux de réfugiés climatiques, ce document cynique prévoyait que l’Europe serait submergée, tandis que les Etats-Unis et à l’Australie « construiront probablement des forteresses parce que ces pays ont les ressources et les réserves permettant de réaliser leur auto-suffisance ». Les auteurs allaient jusqu’à écrire froidement que, autour de ces forteresses, « les morts causées par la guerre de même que par la famine et les maladies diminueront la taille de la population qui, avec le temps, se réajustera à la capacité de charge » [4] .

    Selon l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), le niveau des mers, si rien n’est fait pour endiguer le réchauffement, pourrait monter de 9 à 88 cm d’ici 2100. Plusieurs études indépendantes en déduisent des chiffres quant aux déplacements forcés de population. Selon ces estimations, qui concordent, les réfugiés climatiques pourraient être 150 millions en 2050 : 30 en Chine, 30 en Inde, 15 au Bangladesh, 14 en Egypte, 1 dans les Etats insulaires, 10 dans les autres deltas et régions côtières, 50 dans d’autres régions. 150 millions, cela représente 1,5% de la population attendue d’ici 40 ans.

    L’immense majorité de ces gens sont des pauvres vivant dans des pays du Sud qui n’ont pas les moyens de financer les gigantesques travaux d’infrastructure nécessaires pour se protéger des flots… et qui ne pèsent nullement dans les négociations climatiques. Leur « claquer la porte au nez » serait non seulement abject mais aurait en plus pour résultat d’aggraver la crise sociale et écologique globale… et de transformer un peu plus la planète en baril de poudre. C’est pourtant dans cette direction que les héritiers modernes de Malthus nous entraînent, à bride abattue

    Il faut esperer que ça change.. 🙄

    #278886
    Kat
    Participant

    De toute façon quoi qu’on fasse, il y a toujours un moment où le bas blesse…

    Quote:
    Lutte contre le changement climatique: quand le mieux est l’ennemi du bien
    Par Emmanuel ANGLEYS

    PARIS (AFP) – Réduire les émissions de gaz à effet de serre permet de lutter contre le changement climatique mais certaines actions peuvent avoir des conséquences néfastes pour la santé et l’environnement, soulignent les experts.
    « C’est une situation paradoxale, très peu connue », indique Jean-Felix Bernard, ancien président du Conseil national de l’air.

    « Certaines opérations de lutte contre l’effet de serre peuvent avoir un effet d’augmentation des polluants avec une toxicité immédiate », explique ce spécialiste des questions de pollution de l’air.

    Par exemple, isoler son logement permet de faire des économies d’énergie et de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réhauffement planétaire.

    Mais à l’intérieur, l’air peut être irrespirable s’il n’est pas renouvelé, « une véritable mixture avec des polluants de l’air extérieur et intérieur », s’inquiéte Philippe Richert, sénateur UMP du Bas-Rhin, dans son récent rapport sur la qualité de l’air.

    Près d’un logement sur dix en France présente des niveaux de pollution chimique très élevés, a révélé l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur dans une récente étude.

    Autre exemple, le chauffage au bois, très écologique à priori car il est neutre en terme d’effet de serre, les quantités de gaz carbonique rejetées lors de la combustion s’équilibrant avec celles consommées par l’arbre pendant sa croissance.

    Pourtant, ce mode de chauffage, vivement encouragé par les pouvoirs publics, pollue: il représente près de 40% des émissions de particules les plus fines et les plus toxiques, selon le sénateur Richert.

    « Cette réalité est aujourd’hui méconnue, voire occultée en France », estime-t-il.

    La France est le premier pays consommateur de bois-énergie en Europe.

    Au Canada et en Suisse, les pouvoirs publics ont pris des mesures récemment pour limiter le recours à ce type de chauffage.

    Les biocarburants pourraient également se révéler une autre fausse bonne idée.

    L’association de consommateurs UFC-Que Choisir et la Confédération paysanne, opposée à l’agriculture intensive, ont exprimé récemment des doutes sur le bilan énergétique des agro-carburants.

    Les biocarburants proviennent de zones de grandes cultures, nécessitant de grandes quantités d’engrais fabriquées à partir de pétrole et de l’énergie pour les tracteurs, les transports des récoltes et leur transformation.

    Si l’on tient compte de l’énergie consommée tout au long du processus de fabrication, « le biocarburant ne présente aucun intérêt, le gain énergétique est nul tant sa production consomme d’énergie », selon Que Choisir.

    Le moteur diesel, présenté comme plus « propre » que le moteur à essence par les constructeurs automobiles, parce qu’il consomme 20% à 30% de moins et qu’il dégage ainsi moins de CO2, est néanmoins plus nocif que l’essence pour l’air ambiant, car il émet plus de particules et d’oxydes d’azote.

    Les particules diesel font partie des particules fines en suspension dans la pollution atmosphérique, dangereuses dans la mesure où elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et atteindre la région alvéolaire, selon l’Afsset, l’agence santé-environnement.

    Le filtre à particules permet d’éviter cette pollution mais sa généralisation n’est pas prévue avant 2010 avec la norme Euro 5.

    Pour que la totalité du parc diesel soit renouvelée, il faudra s’armer de patience, fait remarquer M. Richert, la durée de vie moyenne d’une voiture étant d’environ 13 ans.

    #278887
    Kat
    Participant

    Australie… terre de contradictions 🙄

    Quote:
    L’Australie sur le chemin du nucléaire
    Le 23/11/2006 à 0 h 00 – par juiette loir

    Alors que la Communauté internationale reste perplexe face au développement du nucléaire civil dans plusieurs pays, l’Australie envisage de franchir le pas. Une décision surprenante pour un pays qui a toujours marché au charbon et qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto !

    C’est une première au pays des kangourous ! Alors que l’Australie a toujours puisé son énergie dans ses mines de charbon, voici qu’elle vient d’annoncer sa volonté de faire du nucléaire, à terme, sa première source d’énergie. Pourquoi un tel revirement dans sa politique énergétique serait-on en droit de se demander ? Pour anticiper ses futurs besoins énergétiques et lutter contre la multiplication des gaz à effet de serre affirment les autorités. Voici une bien surprenante nouvelle lorsque l’on sait que l’Australie est le seul pays industrialisé, avec les Etats-Unis, à avoir refusé de ratifier le protocole de Kyoto. Au prétexte que les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre menaçaient la croissance économique du pays. On se souvient aussi des virulentes manifestations lors de la reprise des essais nucléaires français en Polynésie en 1995. Le Premier ministre australien de l’époque, Paul Keating, avait alors déclaré que « par leurs actions, les Français exprimaient leur mépris pour les pays et les peuples de la région et pour tous ceux qui espèrent et préparent la dénucléarisation du monde ». S’en suivirent des campagnes de boycott des produits français en Australie et en Nouvelle-Zélande.

    Aujourd’hui, une chose est sûre : les autorités ne tiennent plus le même discours. Un récent rapport, commandé par le Premier ministre conservateur et fervent bushiste, John Howard, affirme que le pays pourrait fonctionner à l’énergie nucléaire d’ici 10 à 15 ans, jusqu’à produire le tiers de sa consommation d’énergie grâce au nucléaire en 2050. Avec 40 % des réserves mondiales d’uranium, on se demande d’ailleurs pourquoi Canberra n’y avait pas songé plus tôt…

    Le pays avait toujours refusé l’option nucléaire, préférant marcher au gaz et au charbon. C’est encore le cas aujourd’hui, mais plus pour longtemps apparemment ! L’enquête, menée par un groupe d’experts et dirigée par Ziggy Switkowski, physicien du nucléaire, note que la production d’uranium pourrait aider à résorber significativement les émissions de gaz à effet de serre. L’Australie, le pays qui émet le plus de ces gaz par habitant est, à ce titre pointée, du doigt par les groupes écologistes et la communauté internationale. Le rapport suggère donc la construction de 25 centrales nucléaires. (la bonne excuse!)

    De nombreux Australiens semblent se poser une seule question : où seront-elles implantées ? Car si la disparition des mines de charbon est évidemment une bonne nouvelle pour les kangourous, reste que les déchets toxiques, issus du traitement et de l’enrichissement de l’uranium n’ont pas encore trouvé de sites d’enfouissement… Quant à la question des lieux où seraient installés les réacteurs nucléaires (le pays ne dispose en effet que d’un petit réacteur dans la banlieue de Sydney), elle s’est posée mais reste toujours sans réponse ! L’opposition profite de ces failles pour critiquer l’initiative de John Howard mais si ce dernier conserve son poste au terme des prochaines élections, en 2007, il y a fort à parier que le nucléaire restera au centre des discussions.

    #278888
    sylvestre
    Membre

    Nejma : vu que tu copie/colle les textes entiers, est ce que tu pourrais mettre la source pour au moins faire de la publicité pour les sites qui ont ecris le contenu ? 🙂

    thx

    #278889
    Kat
    Participant
    sylvestre wrote:
    Nejma : vu que tu copie/colle les textes entiers, est ce que tu pourrais mettre la source pour au moins faire de la publicité pour les sites qui ont ecris le contenu ? 🙂

    thx

    Pas de problème mais le plus souvent ce sont des dépêches AFP prises sur YahooActualités, sauf le premier (site de la RTBF) et le dernier (Marianne).

    filoux wrote:
    Par habitude (un défaut de scientifique sans doute…), je vérifie tout ce qui m’est vérifiable avec mes connaissances, et je me rends très souvent compte que les déclarations alarmistes ne sont pas justifiées.

    Filoux

    Idem mais le problème c’est que pour bouger les gens il faut apparemment malheureusement leur faire peur 🙁
    Je fais mon possible également mais il y a deux choses dont je ne peux me passer… poster sur ce site… ouais bon une chose : l’avion 🙄 Mais je suis prête à payer plus ! D’ailleurs à ce propos

    Quote:
    BERLIN (AFP) – S’envoler vers le soleil des Caraïbes ou de la Méditerranée? L’idée est tentante, mais polluante. Les vacanciers soucieux d’environnement peuvent désormais, grâce à l’ONG allemande, « Atmosfair », prendre l’avion la conscience tranquille, en mettant la main à leur porte-monnaie.
    « Nous savons que les gens, même très attachés à la défense de l’environnement, ne peuvent pas renoncer à prendre l’avion, surtout pour des déplacements lointains. Alors nous leur disons: +versez un dédommagement pour les dégâts que vous causez à la planète+ », explique Dietrich Brockhagen, le directeur de l’organisation « Atmosfair », basée à Bonn (ouest).

    Avec l’argent versé par les voyageurs « éthiques » (ou « fair » en anglais), l’ONG finance l’installation de panneaux solaires pour alimenter les cuisines d’un hôpital en Inde, ou la construction d’une centrale électrique au Brésil, fonctionnant à partir du méthane se dégageant des ordures.

    L’idée n’a rien à voir avec la taxe internationale sur les billets d’avion, promue à l’origine par le président français Jacques Chirac, et qui considère le transport aérien comme une source de financement pour acheter des médicaments destinés au Tiers-Monde. Le projet Atmosfair, de son côté, part du principe que le transport aérien pollue, et que cette pollution a un coût.

    Sur le site de l’association (http://www.atmosfair.de), le « calculateur d’émission » évalue ce coût, proportionnel à la durée du voyage, mais qui prend également en compte des paramètres complexes, comme le taux de remplissage moyen de l’appareil.

    Il en ressort qu’un aller-retour Paris-Bangkok émet dans l’atmosphère 6,8 tonnes de dioxyde de carbone, soit 68 fois la pollution annuelle d’un réfrigérateur, ou l’équivalent des émissions de CO2 moyennes d’un Indien en sept ans et demi. Pour soulager sa conscience, le passager empruntant un tel vol est donc invité à verser 137 euros à l’ONG. Pour un aller-retour de Francfort à New York, il en coûtera 80 euros, mais dix fois moins pour un simple Berlin-Munich.

    « Ce n’est pas si cher que ça, et puis je peux d’autant plus me le permettre que le prix des billets d’avion a beaucoup baissé ces dernières années », argumente Annika Wandscher, 35 ans, employée d’un ministère berlinois et adepte convaincue du système.

    Depuis trois ans, la jeune femme a payé sa contribution à chaque fois qu’elle a pris l’avion, y compris pour ses vacances en Tanzanie ou au Honduras, pour un total de 300 à 400 euros environ. « Si on ne fait rien, les dégâts causés à la planète seront tels que ça nous coûtera bien plus cher », assure-t-elle.

    Le système, encore balbutiant en Allemagne, ne devrait rapporter que 500.000 à un million d’euros en 2007, selon ses promoteurs. Il pourrait toutefois recevoir prochainement le soutien du groupe des Verts au Bundestag, dont les 51 députés envisagent de s’imposer à eux-mêmes d’y contribuer pour chacun de leur voyage en avion.

    « C’est une contribution volontaire, mais nous préconisons par ailleurs, sur le plan politique, de taxer plus fortement le transport aérien, notamment le kérosène », précise à l’AFP le député Vert Winfried Herrmann.

    En dehors de l’Allemagne, le « rachat » de pollution aérienne est particulièrement développé au Royaume-Uni, où il « pèse » plusieurs millions d’euros par an. Le Premier ministre Tony Blair lui-même a appris à ses dépens que ses concitoyens étaient particulièrement sensibles à la question: il a dû faire face la semaine dernière à un début de polémique, certains militants écologistes lui reprochant de polluer la planète en prenant trop l’avion pour ses vacances.

    « Personnellement, je pense que ces choses-là (ne pas prendre l’avion pour ses vacances) sont trop impraticables pour qu’on puisse attendre des gens qu’ils les fassent », a répliqué M. Blair à son retour de Floride.

    Je trouve l’idée excellente mais faut voir les projets menés derrière (y’a une version anglaise via le petit drapeau en bas à gauche).

    Donc pour mon futur voyage en OZ ça donne

    Quote:
    The emissions of one passenger on the outward flight from « Paris – Charles de Gaulle » to « Perth Int’l » create the climate impact of about 5320 kg CO2.

    You can save this amount of CO2 in an atmosfair climate project for 107.00 Euro and receive an atmosfair certificate.
    +
    The emissions of one passenger on the outward flight from « Sydney – Kingsford Smith » to « Paris – Charles de Gaulle » create the climate impact of about 6410 kg CO2.

    You can save this amount of CO2 in an atmosfair climate project for 129.00 Euro and receive an atmosfair certificate.

    Par contre ça va être coton de calculer le vol au-dessus de l’Antarctique 😮

    Toute façon on va tous se prendre l’astéroïde Apophis sur la tête en 2036 http://fr.news.yahoo.com/17022007/202/les-scientifiques-pensent-pouvoir-devier-la-trajectoire-d-un-asteroide.html

    #278890
    Kat
    Participant

    🙂 J’ai effectivement fait le calcul en vol direct mais sur le site il y a moyen effectivement de mettre les stops et de préciser le type d’avion pris. maintenant, comme tout système faut voir les retombées réelles de ce type d’initiatives. La preuve, j’ai pris un compte à Triodos, banque solidaire or les grands patrons ne sont pas si nets que ça 🙁 Je trouve quand même l’idée de la cotisation solidaire à creuser.
    Je reprends donc en 777-200 :

    Quote:
    The emissions of one passenger on the outward flight from « Paris – Charles de Gaulle » through « Singapore – Changi » to « Perth Int’l » create the climate impact of about 2950 kg CO2 (first leg) and 950 kg CO2 (second leg).

    You can save this amount of CO2 in an atmosfair climate project for 78.00 Euro and receive an atmosfair certificate.
    Your flights

    You have chosen one flight with a total emission of about 3900 kg CO2.

    The emissions of one passenger on the outward flight from « Sydney – Kingsford Smith » through « Singapore – Changi » to « Paris – Charles de Gaulle » create the climate impact of about 1610 kg CO2 (first leg) and 2950 kg CO2 (second leg).

    You can save this amount of CO2 in an atmosfair climate project for 92.00 Euro and receive an atmosfair certificate.

    Tiens c’est rigolo c’est moins cher en ayant un stop?!? Et apparemment un litre de kérosène rejet 3,2 kgs de CO2… http://www.econologie.com/articles-715.html Du coup me voilà bien marri avec ma trouvaille qui va à vau-l’au 🙁 Vais prendre le bateau 🙄

    Je pense que le mieux c’est de compenser … chacun s’arrange avec sa conscience comme on dit 🙄 Je n’ai pas de voiture, n’en aurais probablement jamais et me tape les transports en commun donc ça me donne le droit de prendre un bain géant ou deux par semaine en pensant à la sécheresse en Australie 😛 Et sans remords 😆

    #278891
    Peter
    Membre
    filoux wrote:
    Ben tu vois Nejma, l’intérêt de vérifier…

    Paris Perth, via Singapore, environ 18 000 km.
    Un 777 (364 passagers) peut faire 14 000 km à pleine charge, donc avec un plein de 171 000 litres (c’est la charge maximale en kéro du zavion…) .
    Soit à dire pour ce voyage et par passager: 171 000 * 18 000 / 14000 / 364 = 605 litres de kérosène. Le raport pour un 747 est sensiblement le même.

    j’ai la franche impression que le litre de kérosène émet, lors de sa combustion, moins de 10 kg de CO²… et aussi que la personne qui a écrit que Paris Perth émet 5 tonnes de CO² par personne est un … no comment… sans compter qu’il certainement omit (volontairement) le fret transporté…

    Ceci dit, pas question non plus pour moi de ne plus poster sur ce site, mais je ne suis pas prêt à payer 129 € juste pour dire que je participe… à quoi?… non je continuerais de voyager en avion environ 100 000 km par an, et je continuerais de ne faire que… 6 000 à 7 000 km par an en toto.

    Et oui, peut être faut il faire peur pour faire prendre conscience…

    Filoux

    605 litres de carburant a l’aller et autant au retours ,avec une voiture qui fait du 5l au cent tu devrais parcourrir environ 24000km.ce qui veut dire que nous les voyageurs nous consommons en 4 jours,le temps du voyage A/R en Australie,ce que consomme le lamda automobiliste français en deux ans.
    Alors avant de jeter la pierre sur le clampin qui va chercher son pain ou son gamin avec son auto, reflechissez a la poutre que vous avez dans l’oeil. :zen

    #278892
    Peter
    Membre

    Tres bon site en ce qui concerne l’energie,l’effet de serre,etc etc…

    http://www.manicore.com/documentation/environnement_prospective.html

    #278893
    Kat
    Participant

    😮 Mais qu’est ce que tu racontes Peter??? Faut respirer un grand coup là zen.gif

    #278894

    bah de toute manière…

    On est déjà foutus………

    L’Homme est un loup pour l’Homme… et un Boulet pour la Planète !!!

    :jesors

    #278895
    Kat
    Participant
    Go’Oz wrote:
    On est « déjà » foutus………

    on mange trop … :jesuisdehors

    #278896
    Kat
    Participant
    filoux wrote:
    (bon, encore trop mangé sans doute ce WE… devines quoi, Nejma…).

    Ce serait pas un truc à base de poisson, de riz et que sais-je encore?? 😆 😆

    #278897
    Peter
    Membre
    Nejma wrote:
    😮 Mais qu’est ce que tu racontes Peter??? Faut respirer un grand coup là zen.gif

    Mes sources 😀

    Pour un déplacement de 15.000 km (en France, une automobile parcourt en moyenne 14.000 km par an), on émettra, selon le mode de transport utilisé :
    en voiture essence de petite cylindrée, à la campagne, donc sans embouteillages, sur une base de 5 litres aux 100 : environ 0,8 tonne équivalent carbone, en tenant compte de la fabrication de la voiture et des émissions du raffinage de l’essence. Par contre la combustion d’hydrocarbures produit aussi des précurseurs de l’ozone (2.000 fois plus « réchauffant » que le CO2) et des oxydes d’azote non pris en compte dans mes calculs.
    en voiture de grosse cylindrée, en zone urbaine (avec une partie du trajet comportant des embouteillages), sur une base de 14 litres aux 100 : environ 2 tonnes équivalent carbone (en outre les grosses voitures parcourent un kilométrage annuel supérieur aux petites : elles font plus près de 20.000 km par an que de 15.000).
    en RER (banlieusard allant travailler à 30 km de son domicile) ou en train (10 allers-retours Paris Marseille) : seulement 35 kg équivalent carbone par personne, sans tenir compte de la fabrication du train (c’est 5 à 10 fois plus à l’étranger sauf en Suisse et en Suède), soit 20 à 30 fois moins qu’une personne seule petite voiture.
    en avion court courrier (10 aller-retours Paris Marseille) : environ 1,2 tonne équivalent carbone par personne (en tenant compte de tous les gaz) en seconde classe, soit 40 fois plus qu’en train, et même 2,7 tonnes équivalent carbone en classe affaires ! (car en classes affaires on occupe plus d’espace au sol).
    en avion long courrier (un aller-retour Europe-USA) : environ 0,9 tonne de carbone par personne (en tenant compte de tous les gaz) en seconde, mais 3,15 tonnes en Première (et en Concorde c’était probablement encore plus !), soit 25 à 80 fois plus qu’en bateau (avec lequel on émettrait 40 kg équivalent carbone environ).
    On constate immédiatement que, en avion, chaque passager émet l’équivalent de ce qu’il aurait fait seul en petite voiture sur la même distance. Un 747 sur Paris-New-York c’est donc l’équivalent de 450 à 500 Twingo qui parcourent 12.000 km.
    J’ai aussi calculé qu’un aéroport comme Roissy était indirectement à l’origine de quelque chose compris entre 5 à 10% de nos émissions nationales.

    Ci dessous le lien pour l’article complet
    http://www.manicore.com/documentation/serre/actes.html

    #278898
    Kat
    Participant
    Peter wrote:

    Mes sources 😀

    Ah bin voilà, c’est plus agréable quand tu réponds comme ça :mrgreen: Mais la poutre dans tout ça? 🙄 😆
    Parfait pour moi ça, je conduis pas … 😛 Je peux donc prendre l’avion en toute tranquillité, je pollue moins que celui qui prend l’avion et a une Twingo 😆 En plus je me contente de la classe éco 🙄

    PS) Filoux, si le calamar géant disparaît, on saura qui sait 😛

    #278899
    Kat
    Participant

    😆 😆 Je me disais bien que t’y aurais pensé, à piquer le calamar 😆 😆

    #278900

    j’ai pas de voiture, j’bosse pas, j’vis presque en ermite, j’me rase plus etc… la liste serait longue !!!!

    vous croyez que je mérite mon retour en Oz en avion où j’dois y aller à la nage ? 😆

    #278901
    Kat
    Participant

    Mais que va-t’on faire de toi 🙁

    #278902
    Buell
    Participant
    Go’Oz wrote:
    j’ai pas de voiture, j’bosse pas, j’vis presque en ermite, j’me rase plus etc… la liste serait longue !!!!

    vous croyez que je mérite mon retour en Oz en avion où j’dois y aller à la nage ? 😆


    A la nage, c’est plus ecologique, ça nourrira les requins :mrgreen:

    m’enfin quoique.. j’hesite, si ça se trouve dans ta condition, avec tes polluants naturels et tes pieds chimiques, tu risquerai peut etre meme là d’avoir un impact plus négatif sur la faune marine que l’erika 😮

    #278903
    Kat
    Participant
    Nejma qui compatit wrote:
    Mais que va-t’on faire de toi 🙁
    Buell qui enfonce le clou wrote:
    A la nage, c’est plus ecologique, ça nourrira les requins :mrgreen:

    CQFD 😆 🙄

    #278904
    Peter
    Membre

    Cuisine japonaise.Surement rejeté,vivant, a la mer apres ablation de ses nageoires.

    A+

    #278905
    Buell
    Participant
    Peter wrote:
    Cuisine japonaise.Surement rejeté,vivant, a la mer apres ablation de ses nageoires.

    A+

    ou alors c’est Go’Oz qui lui a marché dessus et les nageoires ont fondu 😮

    #278906
    Kat
    Participant

    02.gif02.gif02.gif02.gif02.gif

    #278907
    Peter wrote:
    Cuisine japonaise.Surement rejeté,vivant, a la mer apres ablation de ses nageoires.

    A+

    tss tss… à coup sûr c’est Buell qui lui a découpé pour en faire de nouvelles ailes d’ange… 😛

    #278908
    Buell
    Participant

    chuuut…

    #278909
    Kat
    Participant

    :sly:

    #278910
    Buell
    Participant
    Go’Oz wrote:
    Peter wrote:
    Cuisine japonaise.Surement rejeté,vivant, a la mer apres ablation de ses nageoires.

    A+

    tss tss… à coup sûr c’est Buell qui lui a découpé pour en faire de nouvelles ailes d’ange… 😛

    Je vais m’innocenter de suite tiens… juste un peu trop visqueux et court pour faire mes ailes…
    jasonbrooksdiscoangelprmk2.jpg

    Par contre toi, vu que tu vas y aller à la nage ça ne m’etonnerai pas que tu sois en train d’essayer d’ameliorer ça 23.jpg en ça.. ozki4.th.jpg <ames sensibles, désolée!! 😳 😆 (et je devance: non ce n’est pas le mien, il vient d’une recherche google image sur pieds palmés.. pour Go’Oz!!)

    #278911
    Kat
    Participant

    😆 Go’Oz y pue pas des pieds, il MUE des pieds 😆 😆

    #278912
    Kat
    Participant

    C’est plutôt mal barré pour tomber les filles maintenant 😆 😆 😛

    #278913
    Buell
    Participant
    Nejma wrote:
    😆 Go’Oz y pue pas des pieds, il MUE des pieds 😆 😆

    00102.gif

    #278914
    Nejma wrote:
    C’est plutôt mal barré pour tomber les filles maintenant 😆 😆 😛

    bah pas besoin de faire tomber les filles aussi bas 😆 😛 😆
    nb: merci de vous inquiéter pour la santé publique… it’s all right now 😆

    #278915
    Kat
    Participant

    Note que ça peut peut-être marcher avec les sirènes… 108531791911.jpg

    #278916
    Nejma wrote:
    Note que ça peut peut-être marcher avec les sirènes…

    j’préfère ça aux « thons »… 😛
    mais une tite sirène oui pas de refus 😆 tu me la trouves ? tu me la présenteras à l’occasion de ma party box 😆

    #278917
    Buell
    Participant
    Go’Oz wrote:
    Nejma wrote:
    C’est plutôt mal barré pour tomber les filles maintenant 😆 😆 😛

    bah pas besoin de faire tomber les filles aussi bas 😆 😛 😆

    oui mais ne vas pas faire tomber les japonaises du tout alors, parce qu’en général elles sont pas trop grandes, alors épargne leur un spectacle pareil 😛 on les aime bien nous les japonaises !

    #278918
    Buell wrote:
    on les aime bien nous les japonaises !

    no worries… me too !! 😆

    #278919
    Kat
    Participant
    Go’Oz wrote:
    tu me la trouves ? tu me la présenteras à l’occasion de ma party box 😆

    ok, vais essayer de t’en trouver une en kit à monter toi-même 😆 😆

    #278920
    Buell
    Participant
    Go’Oz wrote:
    tu me la trouves ? tu me la présenteras à l’occasion de ma party box 😆

    C’est ça que t’apl une party box pour sirène…? 😮 noodle_box_v7.jpg

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