Livre de F. Giner [Ma rencontre avec un monde ancien]
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16 février 2007 à 14 h 16 min #60695Christian_AA.comParticipant
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COMMUNIQUE DE PRESSE
+++++++++++++++++++++++EN TERRE ABORIGÈNE Ma rencontre avec un monde ancien
François GINER
En librairie le 1er mars 2007
LE LIVRE
Leur culture vieille d’au moins 40.000 ans est l’une des plus anciennes de l’humanité. Jusqu’à l’arrivée des Européens à la fin du XVIIIe siècle, les Aborigènes ont vécu de chasse, de pêche et de cueillette en harmonie avec une terre à laquelle ils appartenaient et qui nourrissait leur spiritualité, leurs coutumes et leur organisation sociale. Estimés à 350.000 en 1788, les Aborigènes n’étaient plus que 50.000 en 1966 et il ne reste aujourd’hui pas grand chose des 500 tribus d’origine. L’intrusion des Blancs dans leur univers traditionnel a été d’une incroyable brutalité : exterminés ou réduits en esclavage avant d’être brutalement “ assimilés ”, décimés par les maladies et l’alcoolisme. Aujourd’hui, la plupart ne survivent plus que dans une misère désespérante et les plus jeunes perdent souvent tout contact avec leur ancienne culture.Originaire de l’Hérault, François Giner s’est immergé depuis 20 ans dans l’univers des Aborigènes. Il vit aujourd’hui dans une région reculée de la Terre d’Arnhem (à 700 km au sud de Darwin), au cœur de 400.000 hectares de bush. Un territoire appartenant au clan des Ngklabon. George Jangawanga, vieux sage aborigène, lui a accordé le premier son amitié, puis sa confiance, avant de lui donner un nom, “ Balang ”, et de le prendre pour frère. Avec les Ngklabon, François Giner va monter un projet de développement économique basé sur le tourisme culturel : l’établissement d’un camp qui accueille de petits groupes de voyageurs pendant la saison sèche. Son récit oscille sans cesse entre la beauté des paysages du bush, la richesse des traditions ancestrales, les récits de la création du monde, les rites complexes qui sont toujours respectés, mais aussi la lente dégradation des rapports humains, la désaffection des jeunes pour les coutumes, les ravages de l’alcool et de la drogue liés aux problèmes d’identité et de racisme, la colère et le désespoir des anciens, dépositaires de secrets qu’ils ne peuvent plus transmettre à quiconque.
Teinté de respect et d’affection, ce témoignage d’une rare authenticité restitue aux aborigènes d’Australie une humanité que deux siècles de colonisation leur a pour ainsi dire dénié.
L’AUTEUR
En 1974, François Giner a 29 ans lorsqu’il débarque pour la première fois en Australie, après avoir bourlingué à travers l’Afrique, l’Asie et les Iles du Pacifique. En sillonnant les pistes des Territoires du Nord, il découvre un monde dont il ignore tout ou presque : celui des Aborigènes. Cette rencontre va changer le cours de son destin.Contact Presse : Chantal Mamou-Mani ( 01 47 54 91 28
quid@noos.fr++++++++++++++++++++++++++++++++++
PORTRAITS
++++++++++++++++++++++++++++++++++Georges JANGAWANGA
Avec son teint d’obsidienne et des yeux aussi sombres que deux trous noirs tapis sous un immense front proéminent, il exude une violence latente, presque inquiétante..
Silencieux et avare de gestes, il vous accueille mais semble pourtant si lointain, inaccessible, comme s’il appartenait à un autre monde.
Une première rencontre avec Georges est toujours très impressionnante.
Georges Jangawanga est l’un des derniers grands sages aborigènes de la Terre d’Arnhem, ultime sanctuaire noir du continent australien.
Sa position de grand maître de cérémonie pour tout le territoire fait de lui l’un des Anciens les plus influents sur ces cent mille kilomètres carrés d’escarpements rocheux et de bush nichés entre les immensités désertiques du Centre Rouge et des mers tropicales aux noms délicieusement exotiques : Arafura, Timor, Carpentaria…
De par sa propre lignée, les Rembarnga, et de son union avec sa femme Maggie Chikapa, du clan des Ngkalabon, Georges est dépositaire d’un savoir exhaustif qui synthétise toutes les facettes de cette société aborigène dont l’histoire remonte sans interruption à plus de 50.000 ans. Sur notre planète, aucune autre population ne peut revendiquer des racines culturelles aussi anciennes dans le temps. Avec un tel héritage, les aborigènes de la Terre d’Arnhem ont un pied encore dans la préhistoire.
Georges sait tout sur les différents clans de la région. Des légendes du grand serpent arc en ciel à la loi traditionnelle et ses interdits, il est la mémoire vivante de ce peuple au bord de la rupture.
Mais aujourd’hui cette lourde responsabilité lui pèse presque autant que les ans.
Bien sûr il parcourt encore les terres du côté de Kiklimara à la recherche de stringybark, le bois dont on fait les meilleurs molos, le didgeridoo local, il remonte les cours des rivières en quête des pierres dont les pigments naturels serviront à décorer ses prochaines peintures sur écorce. Parfois il part avec Maggie qui vaque à ses propres occupations de femme, récolte de racines de nénuphars qui une fois pilées fournissent une délicieuse farine, cueillette d’œillets sauvages dont l’oignon broyé donne une teinture rouge écarlate qui égaie les paniers tressés en pandanus…
Mais l’âge venant, la silhouette trapue s’est voûtée et les escapades dans le bush se font de plus en plus rares. Les autres Anciens sont tous morts et il reste seul gardien d’une mémoire qui remonte à nos origines.
Cinquante ans après sa première rencontre avec un blanc, il croyait que c’était un esprit maléfique, il ne voit aucune relève poindre chez les jeunes.. Les ravages de la modernité ont laminé la culture aborigène, jusqu’à n’en laisser que des bribes. L’onirisme naturaliste a laissé place au matérialisme le plus basique et les nouvelles générations ont décroché.
Ses derniers espoirs reposent sur le succès de l’association Ngkalabon fondée avec François Giner.François GINER
Même à Paris il ne quitte jamais ses bottes et son Akubra, le chapeau des cow-boys australiens. S’il est à l’aise partout dans le monde, c’est bien le bush qu’il préfère maintenant.
Semi nomade pendant une trentaine d’années, François s’installe finalement en Australie du Nord.…Après des années d’errance entre le grand sud saharien et les forêts profondes de l’archipel des Nouvelles Hébrides, il commence une nouvelle vie à Darwin.
Rassasié d’aventures à une époque où le mot n’était pas encore galvaudé, il se lance dans les affaires, ouvre un premier restaurant, « le Saint Tropez », qui connaît un succès fulgurant.
Grâce à sa fameuse recette des « tomates à la provençale », il inaugure un autre restaurant qui rapidement fait de lui un notable du cru.
Mais très vite il envoie balader ses menus pour de nouvelles aventures. Il ouvre alors une agence réceptive dans le tourisme et sillonne le continent australien de la Grande Barrière aux déserts du Centre Rouge, en quête de nouveaux produits touristiques.
Jusqu’à sa rencontre avec Billy, un aborigène qui lui fait découvrir la région de Daly River. Entre ces deux hommes que tout sépare, c’est le coup de foudre et le début d’une grande amitié. Dès qu’il le peut, François file au-delà de la rivière Daly et se construit un petit chez lui dans le bush, un matelas posé sur quatre briques au bord d’une creek et une plaque de tôle en guise de fourneaux,
Une première fois il cherche à s’installer sur ces terres et à bâtir une petite structure mais l’affaire ne se fait pas malgré les innombrables amitiés nouées sur le terrain.
Devant la frustration de son ami, Billy l’emmène alors dans un long voyage jusqu’aux confins de la Terre d’Arnhem, le dernier sanctuaire des Aborigènes.
Il lui présente Georges, un sacré bonhomme. Intrigué par le personnage, François s’incruste humblement, presque timidement. Après plusieurs semaines d’observation distante et de méfiance réciproque, le courant passe enfin entre le baroudeur aux origines gitanes et le vieux sage réservé. François a trouvé une nouvelle famille
Lentement il s’intègre à la vie de la communauté, apprend à laisser filer le temps et surtout ne brusque rien.
Bientôt avec l’appui de Georges et de Maggie, il monte un petit campement, Bodeidei.
C’est comme une île en plein bush. Une douzaine de bungalow-tentes ancrés sous des acacias et bordée par une rivière, avec tout ce qu’il faut à une poignée de voyageurs pour séjourner confortablement pendant quelques jours.
Au programme, balades jusqu’aux cascades de Kiklimara où il fait si bon se baigner, virées sur les crêtes à la recherche d’empreintes de mains pochées par le clan Ngkalabon il y a plus de 20.000 ans, pique-nique sous un surplomb protégé par les silhouettes graciles de Mimis, les esprits bienveillants qui accompagnent chaque moment de la vie aborigène…
Quand enfin le soir, à l’heure où les frondaisons des gommiers et des casuarinas résonnent des cris des galahs et des cacatoes, on rêve devant un feu d’acacia en écoutant raconter les aborigènes, on se prend à revivre le début des origines….16 février 2007 à 23 h 32 min #279408GoOz-mb-58c8f73245388Membresympa !
on sait dorénavant comment le Bodeidei camp a vu le jour !! 🙂
c’est vrai que c’est quand même dommage qu’une civilisation telle que la leur succombe à son tour, c’est hélas le destin de toute civilisation…
espérons juste que les derniers membres de cette communauté puisse vivre de longues années en paix, chez eux. et que subsiste leur culture dans le maximum de support culturel (livres, arts etc…), pour leur descendance et pour nous aussi 🙂
c’est quand même une sacré « société » empreinte de nombreux mystères 🙂 à découvrir 🙂
merci !18 février 2007 à 11 h 28 min #279409CarolineParticipantAh oui, mille merci:-)
C’est comme un cadeau…
Bravo!!!!
Et courrons chez nos libraires!29 novembre 2007 à 7 h 41 min #279410drup_2015MembreJe ne connaissais pas, je vais essayer de le trouver. 🙂
23 mars 2009 à 7 h 24 min #279411128858ParticipantAprès avoir été en relation avec le camp Bodeidei, je vous fait part des mails échangés (sous forme de copier-coller) pour la prise de contact avec les organisateurs. Cela peut vous aider à comprendre la sympathie et le raisonnement des encadrants qui me laisse penser que ce camp n’est qu’une activité mercantile à vocation verte…C’est ce qu’on appelle du « Green washing »…Je ne préfère pas en rajouter volontairement, à chacun de se faire une idée…De vrais projets m’attendent…Et je conseille d’ailleurs, à ceux qui veulent participer à des projets de ce type de contacter des organismes sérieux : le gouvernement australien par l’intermédiaire du programme Australian Volunteers ou de passer par le privé comme Conservation volunteers in Australia…
A priori le fait d’avoir fait des études effraie les organisateurs et en parler est une preuve du manque d’humilité (mes diplomes sont mentionnés dans ma signature, je ne les mets pas en avant d’ailleurs)…Le fait d’avoir demander un contact téléphonique m’a fait devenir immodeste et non désiré…Très curieux comme mentalité…tout l’inverse du respect de la personne prôné par la philosophie aborigène (que je ne maîtrise pas je ne parle que de ce que je crois…)
Bonne lecture, vous devez commencer en bas (A noter l’intervention du créateur du camp François Giner résolument aborigène et philanthrope dans ses interventions de philosophe de café du dimanche niveau 1ère L et résolument avare en terme d’explication de son business model et de l’argent amassé sur le dos des aborigènes):
REPONSE BODEIDEI 3 :
Bonjour Romain,
C’est avec plaisir que tu peux copier-coller ce que tu veux sur le site
Australie-Australia, tu auras surement des réponses à ton mail et cela
nous servira pour les prochains candidats. Tu peux même rajouter mon
message ci dessous :Chaque année de nombreux volontaires passent par le camp, chacun a
conscience qu’il s’agit d’un privilège et que cette invitation n’est pas
un acquis, ce n’était pas à nous de venir te chercher mais à toi de
faire un effort.
Au camp on a pas besoin d’étaler ses diplomes comme de la confiture sur du
pain tendre, personne n’a rien à prouver y compris nous. Au moins les
Aborigènes nous ont appris à rester humble et à savoir approcher les
autres et écouter. Au lieu d’étaler et de vouloir prouver QUOI ???
(Message de François : il y a longtemps que nous n’avons plus de trous aux
genoux).
Vu l’ampleur de tes diplomes nous pensons que tu as l’intelligence requise
pour comprendre le fond de notre démarche. (Autres message : le chantage
n’est que pour les faibles).Sans rancune
Yoann et FrançoisMA REPONSE 2 :
Hi Yoann,
Très constructif et très professionnel comme échange…Mon simple commentaire se fera sous forme de copier coller des mails échangés sur le forum de votre partenaire australie australia…
Bien à toi
REPONSE BODEIDEI 2 :
— En date de : Dim 22.3.09, yoanng@bodeideicamp.fr a écrit :
De: yoanng@bodeideicamp.fr
Objet: Re: Re : Bodeidei
À: romainmaiffret@yahoo.fr
Date: Dimanche 22 Mars 2009, 8h22Ok Romain
je crois que le plus simple est qu’on en reste là.
Bonne continuation pour la suite
YoannMA REPONSE 1 :
On Sat, 21 Mar 2009 23:11:43 +0000 (GMT), Maiffret Romain
wrote:> Bonjour, Un contact téléphonique serait le plus simple. Pouvez-vous essayer de me joindre au 04-57—- pour discuter des opportunités et des échéances ?
> D’avance merci> Romain Maiffret
> Phone number : 040557
> Graduated from ESC Tours-Poitiers (ESCEM) – Business school
> Master degree of commerce in Management & Sustainable development
> Graduated from the Sherbrooke’ University (Canada)
> Master degree of commerce in Administration-Finance & Sustainable
> development
> Pensez à l’environnement – Think about the environmentREPONSE BODEIDEI 1
> — En date de : Sam 21.3.09, yoanng@bodeideicamp.fr
> a écrit :
> De: yoanng@bodeideicamp.fr
> Objet: Bodeidei
> À: romainmaiffret@yahoo.fr
> Date: Samedi 21 Mars
2009, 2h15
>
> Hi Romain, merci de ton email,on serait éventuellement intéressé par ta candidature, Quand pourrais-tu être à Darwin ? Parce que nous prévoyons de nous rendre au camp mercredi prochain…Tu pourrais rester avec nous jusqu’au 27 avril…
> Bien à toi
> Yoann23 mars 2009 à 15 h 52 min #279412Christian_AA.comParticipantBonjour 128858
Je ne me prononce pas sur le fond, mais c’est faire une erreur de penser que ce camp est une activité « essentiellement mercantile » comme tu le dis
j’ai lu le livre, rencontré François,
l’équipe du site supporte ce camp qui aide à mieux comprendre l’autre histoire de l’Australie et de ses habitants..ses premiers.
c’est une expérience exigeante
peut être, surement …
en donnant ton tel pour être rappelé comme on fixe un rdv à un homme d’affaire ou un organisme de tourisme… ce premier contact de ta part ..est maladroit…et semble indiquer que tu es peut être loin de l’état d’esprit de faire un premier pas pour comprendre…
en ce sens, tu remarquera qu »une organisation mercantile comme tu dis t’aurai rappelé pour ne pas perdre « un client »
sur le site tu as des témoignages sonores (émission d’europe 1…vidéos…et le livre qui montre que cette expérience que François propose est loin de l’idée un peu rapide que tu t’en fais…)fais nous plaisir lis le livre informe toi …
pour rappel voici un lien utile du site
/article/culture/aborigenes/
bon surf sur le forumchristian
site admin9 avril 2009 à 9 h 22 min #279413julie38Membrebojour romain,
j ai etait assez amusee en lisant ton post sur bodeidei,
et comme christian l’a bien exprime, je pense que ta demarche intellectuelle est tres loin de l esprit de bodeidei.
j ai passe trois mois las-bas alrs que je ne devais y rester que 3 semaines, et je sauterai sur l occasin d y retourner.Arriver en brandissant une multitude de diplome peu etre impressionant pour certains occidentaux, mais est certainemant tres loin d’etre important dans le bush et pour les aborigene ! a moins que tes dipolme ne te permettent d allumer un bon feu!
Si tu penser arriver la-bas en ayant quelque chose a leur apporter, c est bien , mais tu aurai peut etre pu aborder cela dans l autre sens et te preparer a recevoir quelque choses d personnes tellemnt genereuses que meme apres l histoire que l on aonnait, continuent d acceuillir des etranger chz eux pour essayer de leur montrer ce qu etait leur vie et ce que sont leurs valeurs.
Je pense que tu aurai perdu ton temps e partanta bodeidei et que tu aurai pris la place de quelqu un qui aurai pu en tirer beaucoup.en effet peu etre que tu sera mieux avec un organisme gouvernemental qui t emenera voir ce qui est permis.
bon baisers et a bientot
julie
15 juillet 2009 à 1 h 43 min #279414Romain——-MembreBonjour Romain,
Etaler son parcourt etudiant, de la maniere dont tu as procede, a ete maladroit comme a notifiee julie. Apres avoir passe un mois a bodeidei (ne pouvant passer plus de temps la bas), je peux te dire que tu as bien fait de ne pas etre alle la-bas :
Cela aurait ete un gachis phenomenal de t’offrir cette chance. De te faire decouvrir des terres magnifiques. De te laisser rencontrer des personnes aussi interessantes qu’enrichissantes. Tant chez les aborigenes, qui sont gentils, agreable et bon vivant. Que, a bodeidei, ou tu aurais rencontre des personnes avec une experience de la vie que tu ne pourras jamais atteindre, avec une grande ouverture d’esprit et un entrain phenomenal.
Ces gens n’ont pas de temps a perdre avec des personnes qui ne peuvent comprendre que dans la vie, la modestie est une chose importante, aussi important que l’humilite…
Je n’ai pas de temps ni l’experience pour t’apprendre la vie, mais je peux te dire que les diplomes et les menaces ne suffisent pas a obtenir des choses si precieuses.
Continue tes etudes,
Romain.
17 novembre 2009 à 10 h 45 min #279415sophie83MembreSalut Julie,
Je viens de terminer le livre de François Giner et son expéreince m’a vraiment donné envie de participer à ce projet.
Je vois que tu as passé un mois à Bodeidei pourrait tu me donner plus de détail sur ton expérience là-bas? car sur les forums les avis sont vraiment mitigés.
Merci
Sophie
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