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21 novembre 2024

Article "Le Monde" – eau et Oz… en lisible!!! So

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23 sujets de 1 à 23 (sur un total de 23)
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  • #61506
    Caroline
    Participant

    Reportage
    L’Australie à sec
    LE MONDE | 03.01.07 | 15h57 • Mis à jour le 03.01.07 | 15h57
    ENVOYÉE SPÉCIALE

    inutieusement, ils consignent sur un calendrier chaque goutte d’eau tombée. La dernière pluie remonte au 16 novembre : 2 mm. Le 3 novembre : 3 mm. Octobre : rien. Septembre : 11 mm au total. Août : 4 malheureux millimètres. Clem et Cheryle Hodges exploitent depuis trente-huit ans la ferme de Toongarah, à six heures de route de Sydney. Ils n’ont jamais connu pareil désastre. Et ni leurs parents ni leurs grands-parents n’ont vu leurs terres aussi desséchées.

    Il existe bien une campagne australienne – le pays ne se résume pas au désert rouge de l’outback. C’est un patchwork de champs de céréales, de pâturages, de vergers fruitiers et de vignes, qui était encore fertile et vert il n’y a pas si longtemps. Depuis cinq ans, tout a viré au sépia. L’année 2006 a battu tous les records. Les débits des rivières Murray et Darling, qui alimentent toute la région, atteignent à peine 10 % de leur niveau moyen.

    Les ruisseaux sont taris. Dans les prairies, l’herbe rare est couleur paille. Le blé et l’orge n’ont pas poussé, ou si mal, sur la terre craquelée. De grands eucalyptus morts tendent leurs branches nues vers le ciel d’un bleu impitoyable. Le moindre pas soulève un nuage de poussière rougeâtre. Les mouches avides d’humidité viennent se coller aux yeux et aux bouches des hommes et des bêtes.

    La famille Hodges vient de finir sa récolte. Ce fut vite fait : les rendements ont chuté de 90 %. « Cette parcelle de blé a produit 0,5 tonne à l’hectare, contre 3 tonnes en temps normal, commente Clem au volant de son vieux camion. Celle-là, on ne s’est même pas donné la peine de la récolter, l’orge n’est pas sortie de terre. »

    Tandis que les hommes sont aux champs, les femmes luttent au jardin. En Australie, jardiner est chose sacrée. Les pelouses grillées désespèrent Cheryle, qui tente avec acharnement de maintenir en vie deux rosiers aux tiges molles et quelques légumes plantés dans des pneus pour mieux retenir l’humidité. Pour boire et se laver, il y a encore de l’eau de pluie dans les citernes, mais pour combien de temps ? Nous ne sommes qu’au début de l’été. La source de la ferme, trop salée, ne sert que pour le bétail.

    « Cette année sera la pire de toute notre histoire, explique Clem. Avec notre viande, nos légumes, la vente de brebis et l’aide du gouvernement, nous avons juste assez pour survivre. Il faut rogner sur tout. » Mais, comme la plupart des paysans australiens, les Hodges préfèrent couper court au récit de leurs malheurs et parler d’autre chose, en éclatant de rire pour un oui ou pour un non. De golf ou de cricket par exemple, ces passions nationales héritées des Britanniques. « Il faut sortir, faire du sport, sinon on deviendrait fous », expliquent-ils. Dès que possible, ils rejoignent leurs amis pour des soirées barbecue. Et le vendredi soir, tous convergent vers le village de Bogan Gate. Ce hameau perdu sur la ligne de chemin de fer qui relie Sydney à Perth se résume à trois silos de 30 mètres de haut pouvant contenir 38 000 tonnes de céréales, un modeste pâté de maisons, une station-service désaffectée, un magasin de décoration, étrangement situé mais « très populaire », assure Cheryle. Tous les voisins se retrouvent au pub du Railway Hotel, un verre de bière à la main. Ici, « tout le monde est dans le même bateau », constate Kerry Morrissey.

    Les retenues d’eau sont complètement à sec dans la ferme de Kerry et de Wayne, son mari. « C’est la première fois de ma vie que je dois amener de l’eau en camion dans les champs pour remplir des abreuvoirs, raconte-t-elle. Mais les moutons s’entêtent à aller aux retenues vides, ils meurent embourbés. » L’aide du gouvernement « met à manger sur la table, mais ne paie pas les dettes ». Combien de temps tiendront-ils ? Kerry remarque juste qu’il y a « pas mal de propriétés à vendre dans le coin ».

    Au pub, certaines têtes ont disparu. « Les hommes, ici, ne montrent pas leurs émotions, constate Colin McKay, un ami des Hodges. S’ils viennent au pub et discutent, les gens restent sains d’esprit. Mais on peut se faire du souci pour ceux qu’on ne voit pas. »

    Des rumeurs circulent : un paysan se suiciderait tous les quatre jours. Aucun chiffre n’est confirmé par les « assistants sécheresse » – nouvelle catégorie de fonctionnaires du ministère de l’agriculture -, mais le sujet est « une préoccupation sérieuse », selon eux. Dans sa paroisse de Gunning, le révérend Vicky Cullen a « enterré trois jeunes paysans cette année ». « On n’appelle pas cela des suicides parce qu’ils ressemblent à des accidents de voitures », constate-t-elle.

    Déprimée, épuisée, endettée jusqu’au cou, l’Australie rurale attend la pluie. Personne ne doute de son retour et chacun tente même une prévision. Sauf Clem. « Dans un mois, dans six mois, je ne sais plus », dit-il. « Ça ira mieux l’année prochaine, mais je disais déjà ça l’année dernière, et l’année d’avant », glisse son plus jeune fils, Steven.

    Cette effroyable sécheresse est-elle la conséquence du réchauffement climatique ? Et la préfiguration du climat futur ? Les paysans australiens ne peuvent y croire. Ils se rassurent en citant un poème, Mon pays, sorte d’hymne national écrit par Dorothea McKellar en 1904, qui dit : « J’aime un pays brûlé par le soleil/une terre de plaines majestueuses/de montagnes aux contours déchiquetés/de sécheresses et de pluies torrentielles… » L’Australie est habituée aux extrêmes climatiques. L’actuel épisode est comparé à la sécheresse de la Fédération, qui eut lieu à la fin du XIXe siècle. Mais elle la dépasse en gravité. Conséquence de la sécheresse et de la chaleur cumulées : les feux de forêts prennent eux aussi une ampleur sans précédent. Attisés par le vent, ils ont détruit quelque 850 000 hectares, dans trois Etats.

    « Je préfère penser que tout cela fait partie d’un grand cycle qui revient tous les cent ans et que je ne verrai plus jamais rien de tel de ma vie », lance Gary, l’un des fils Hodges. Chacun trouve des raisons d’espérer à la lecture des historiques de précipitations, qui montrent le retour des pluies après les périodes sèches. « Etre paysan en Australie, ça a toujours été la loterie », rappelle Jack Munro, agriculteur à Rankins Springs. Gérer ce risque fait partie du jeu. « No worries », pas d’inquiétude : c’est l’expression préférée des Australiens.

    L’angoisse perce tout de même. Cheryle a « longtemps été sceptique sur le changement climatique ». « Mais manifestement quelque chose de nouveau se passe, explique-t-elle. Il nous arrivait d’avoir deux années sèches d’affilée, pas cinq. Et pas dans tout le pays en même temps. » Beaucoup disent que l’Australie aborde désormais « un territoire inconnu ».

    « La plupart des agriculteurs sont de grands optimistes, ils sont persuadés que les pluies reviendront, lance Peter Cullen, professeur honoraire à l’université de Canberra, spécialiste des ressources en eau. Ce n’est pas mon cas, je crois que le pays est en train de s’assécher. » Et cela continuera. « Les températures ont augmenté en moyenne de 0,8 degré depuis 1960, détaille Bryson Bates, directeur de l’unité climat du Csiro (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, l’organisme de recherche national). Dans le même temps, le régime des pluies a été modifié, le climat est plus sec. Les grandes inondations que nous connaissions ne se produisent plus. Les modèles prévoient un climat plus chaud et sec dans le tiers méridional du pays, avec des sécheresses plus sévères et fréquentes, tandis que le tableau est incertain pour le Nord. » C’est dans le tiers sud que se concentrent population et production agricole.

    Pour le ministre fédéral de l’environnement, Ian Campbell, « on perd de la crédibilité si on rattache un événement extrême comme celui-là et le changement climatique, qui est un phénomène de long terme. Mais on peut affirmer que si nous ne nous attaquons pas à la question du réchauffement, ce genre d’épisode se répétera. Cela pourrait être un avant-goût du futur ».

    Certains ne donnent donc pas cher de l’avenir de l’agriculture australienne. L’économiste britannique Nicholas Stern estime que des régions entières du pays seront menacées de cesser la production. Le géographe Jared Diamond, dans son ouvrage Effondrement, juge l’Australie parmi les sociétés les plus vulnérables de la planète, car elle surexploite déjà systématiquement son sol et son eau.

    Mais les intéressés, opiniâtres, ne sont pas prêts à lâcher prise. « Nous sommes flexibles, nous nous adapterons, riposte David Sykes, céréalier et éleveur à Temora. Nous utiliserons des variétés adaptées au climat, nous changerons nos techniques de culture pour préserver l’humidité des sols. » Et pourquoi ne pas essayer les OGM ? « On ne peut pas disparaître ! Les gens ont bien besoin de manger, non ? », lance sa femme Gina.

    Le gouvernement australien non plus n’est manifestement pas décidé à renoncer. Dans ce pays où les entreprises naissent et meurent dans l’indifférence générale et où toute subvention est âprement débattue, le gouvernement a dépensé des milliards de dollars pour venir en aide aux ruraux. « C’est la première fois que nous bénéficions d’un soutien pareil, se réjouit Jack Munro. Le gouvernement a reconnu qu’il fallait maintenir une « masse critique » d’agriculteurs dans les campagnes, sans quoi elles se videraient complètement. » Le secteur joue un rôle économique non négligeable : 64 % de la production est exportée. La sécheresse australienne a d’ailleurs grandement contribué à l’explosion du cours mondial du blé.

    « Notre agriculture ne disparaîtra pas, elle changera », affirme Peter Cullen. Les Australiens ont en la matière un maître mot : « Le marché décidera de qui survivra. » Tous prédisent qu’à l’avenir certaines zones du territoire seront viables, et d’autres non. Reste à savoir où passera la frontière : près ou loin de chez soi ?

    Une catégorie d’agriculteurs a du souci à se faire : les irrigants, qui possèdent des droits d’usage de l’eau des rivières et de l’eau souterraine. En ce moment, leurs fermes sont comme des oasis au milieu du désert. Mais si la grande majorité des Australiens ne surveillaient guère l’usage de l’eau jusqu’à présent, la sécheresse occasionne un débat houleux sur le partage de cette ressource.

    Car les villes sont, elles aussi, au régime sec. Les barrages qui alimentent les capitales régionales atteignent des niveaux dangereusement bas, et les restrictions sont générales. Les douches rapides sont encouragées, on n’arrose plus les jardins qu’avec parcimonie. Les urbains taxent l’irrigation, qui utilise 70 % de l’eau de surface, de gaspillage, et lorgnent sur les quantités utilisées pour arroser les vergers, les vignes et le riz.

    « Nous avons fait beaucoup de progrès, se défend Nyce Dalton, agriculteur dans la région de Griffith. Dans les années 1950, on produisait 5 tonnes de riz à l’hectare, en utilisant 20 mégalitres d’eau. Aujourd’hui, on est à 10 tonnes, avec 12 mégalitres. » Dans les vignobles et les vergers, la distribution au goutte-à-goutte, plus économe, se banalise. Certains viticulteurs suivent sur ordinateur l’évolution du taux d’humidité dans leurs terres. En période de sécheresse, ils doivent aussi se serrer la ceinture : on ne leur octroie le droit de pomper qu’une partie de leurs quotas, voire rien du tout.

    Malgré ces efforts, la concurrence pour l’accès à l’eau reste bien réelle dans de nombreuses villes rurales et pour la capitale de l’Etat du Victoria, Adélaïde, alimentée par la rivière Darling, aujourd’hui quasiment à sec. « Trop de quotas ont été distribués aux agriculteurs au fil des ans, affirme Malcolm Thompson, directeur de la Commission nationale de l’eau. Il faut revenir à des niveaux plus raisonnables. » Pour cela, les Australiens s’en remettent, comme toujours, au marché. Les quotas d’eau peuvent être échangés comme n’importe quel bien. Le raisonnement des experts du secteur est le suivant : l’eau étant plus rare, son prix grimpera, et elle prendra naturellement le chemin des exploitations qui l’utiliseront au plus juste afin d’en tirer le meilleur revenu.

    L’Etat veut tout de même jouer un rôle dans ce marché. « Nous sommes acheteurs, lance le ministre Ian Campbell. Nous avons besoin de davantage d’eau dans les rivières pour préserver l’environnement. » Mais ni Sydney, ni Melbourne, ni Brisbane, ni Perth ne sont alimentées par des rivières où prélèvent les paysans. Elles dépendent des pluies, et doivent donc chercher leurs propres solutions pour faire face à la pénurie. Une frénésie de grands projets saisit le pays.

    La première usine de dessalement d’eau de mer a été inaugurée en novembre, à Perth. D’autres sont en préparation. La construction de nouveaux grands barrages est étudiée, même si elle est très controversée. « Si je n’ai plus d’argent dans mon portefeuille, je ne résoudrai pas le problème en me procurant un deuxième portefeuille, raille Raymond Nias, du WWF. Sans pluie, un barrage est juste un mur qui coûte très cher. »

    La piste du recyclage de l’eau est explorée, les économies encouragées. Grâce à ces politiques, l’Australie urbaine ne mourra pas de soif, mais elle paiera son eau de plus en plus cher. « Nous avions l’habitude de considérer l’eau comme acquise, et même de la gaspiller, affirme Malcolm Thompson. Aujourd’hui, nous basculons dans une nouvelle époque. Nous devons prendre en compte la possibilité que les pluies ne reviennent pas à leur niveau antérieur, et tout redimensionner, même s’il doit y avoir de la douleur sur le chemin. »

    Gaëlle Dupont
    Article paru dans l’édition du 04.01.07

    #283150
    bernisa
    Participant

    Hi jolie jeune fille,

    C’est pas souvent qu’on cause ces derniers temps, il va falloir que je me rattrape 🙂
    Tu copie mes post… non mais des fois 😀
    Moi j’ai pas osé mettre tout le texte… en tout cas, j’ai trouvé vachement intéressant cet article.

    En plus, le soir à la TV, yann arthus bertrand nous reparlait de l’eau sur la planète avec des docus très chouettes, j’ai adoré 🙂 . Je souhaite seulement que les gens prennent conscience que cette ressource est bien en danger et qu’il est plus que temps de réagir !
    Mais je crois qu’au delà des gens en général, ce sont les industriels et les gouvernements qu’il faut convaincre. Notre société est bien trop tournée vers les profits et la surconsommation…

    Fais tu attention à l’eau toi dans ton p’tit coin du nord… je suis sure que oui !
    Au fait, happy new year dame edna ainsi qu’à mister edna 🙂

    kiss

    #283151
    Caroline
    Participant

    LO, Isa!!!
    C’est si gentil!!!!
    Oui, il faut s’y remettre! Je ne suis pas allée en Creuse en plus, sauf cet été mais c’était après le boulot direct, pas de pause, festivités imminents obligent…
    Désolée pour l’article!!! Argh… Et hop, une boulette;-) En fait, je ne savais pas trop où le mettre cet article, du coup, je me suis incrustée… Bon, ben ondira que trop d’information, de nombreuses sources vaut mieux que pas assez? Et puis, ça montre la cohérence de l’équipe:-)
    En ce moment, ouaip, entre Al Gore et à notre niveau national Nicolas Hulot, ça ne déconne plus… J’essaie de faire attention, car même ici dans nos frimats… En même temps je suis en train de siroter l’équivalent de 12 théières, mais… Si je me mets whiskey, ça peut peut-être déboucher sur des économies d’échelle? Pas si sûr… Réflexion person-nulle sur un problème vaste qui mérite bien mieux;-)
    Bon, à demain sur notre bonne vieille FM ou en podcast:-)
    Bises et bon week end à tous les quatre!!!
    Caro

    #283152
    bernisa
    Participant

    kikou caro 🙂

    Juste comme ça… as tu vu, on s’est inscrit sur le forum le même jour toutes les deux, le 28 mars 2004 j’avais jamais remarqué !!!
    Donc, on va fêter bientôt nos 3 ans de bons et loyaux services sur cet espace de discussion, surtout toi 🙂

    Je viens de manger un morceau de galette faites maison… (miam miam)…. et donc, je vais de ce pas me mettre à digérer sur le canapé… avec un bon livre… du moins un bon VIEUX livre, je viens de me remettre à lire Les chemins de traverse de Nicolas Hulot… plus de 20 ans après, c’est marrant, vu le chemin qu’il a parcouru cela prouve qu’il avait de la suite dans les idées…
    BIZZZ :coucou

    #283153
    Caroline
    Participant

    Kikou, Isa!!!
    Chouette! Un bon aprem en perspective:-) Bonne lecture alors!
    C’est dingue pour les dates! J’en suis très fière!!! On a mis un peu le temps toutes les deux dans le fond;-) Oh non, on contribue tous, et c’est très cool:-)
    Tu crois que ça se fête à coup de cuillers de Nutella?
    Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
    Caro

    #283154
    bernisa wrote:
    kikou caro 🙂

    Juste comme ça… as tu vu, on s’est inscrit sur le forum le même jour toutes les deux, le 28 mars 2004 j’avais jamais remarqué !!!

    3 ANS !!!
    Faites « pêter » la bouteille de nutella !! 😆
    c’est quand la fiesta de vos 3 ans qu’on s’organise un « truc »…. 😛

    #283155
    KroKoala
    Membre

    Pour accompagner le nutella je peux faire des crêpes si vous voulez 🙂

    Plus sérieusement hier soir à la télé il y avait un reportage sur les « tempêtes de feu » qui menacent Sydney. C’était assez effrayant !! Les risques augmentent avec la sécheresse (d’où le lien avec votre article 😉 )

    petit message perso pour Nad : tu savais que Sydney est la ville qui dispose de la plus grande brigade de pompiers au monde ? 😛

    et pour Go’oz : y a pas moyen que tu fasses une seconde farewell en dehors de Paris ?

    #283156
    KroKoala wrote:
    Pour accompagner le nutella je peux faire des crêpes si vous voulez 🙂

    yep mais de toute manière tu n’auras pas droit au nutella… je croyais que tu étais privée de chocolat ?? 😆

    KroKoala wrote:
    Plus sérieusement hier soir à la télé il y avait un reportage sur les « tempêtes de feu » qui menacent Sydney. C’était assez effrayant !! Les risques augmentent avec la sécheresse (d’où le lien avec votre article 😉 )

    pas bon pour Sydney oui et en général pas bon pour la planète… 😥

    KroKoala wrote:
    petit message perso pour Nad : tu savais que Sydney est la ville qui dispose de la plus grande brigade de pompiers au monde ? 😛

    😆 tiens ça faisait logntemps… ça me fait penser que je sais plus pourquoi j’avais justement repensé récemment à Nad, Kro & les pompiers…
    j’ai oublié pourquoi dommage 🙄

    KroKoala wrote:
    et pour Go’oz : y a pas moyen que tu fasses une seconde farewell en dehors de Paris ?

    tout ça pour boire des canons encore…. 🙄
    on en reparlera mais vu comme c’est barré j’aurai jamais assez de $$$ 🙁

    #283157
    KroKoala
    Membre

    Pourquoi tu as le chic de déformer tout ce que je dis ??

    1) Pour le chocolat j’ai jamais dit que j’arrêtais ! C’est par période chez moi des fois je n’en ai pas envie et des fois je suis accro 🙂

    2) Tu as oublié… ça ne m’étonne plus ta mémoire flanche depuis qlq temps.

    3) Mais nan 😈 ! C’était pour te revoir pas pour boire !

    #283158
    Caroline
    Participant

    Peace, mates:-) And.. Nutella for evrybody!!! Ca c’est du sloggan pour les présidentielles!!!

    #283159
    Caroline
    Participant

    evErybody;-)

    #283160
    KroKoala wrote:
    Pourquoi tu as le chic de déformer tout ce que je dis ??

    😆 tu me connais je suis quelqu’un qu’à pas trop les pieds sur terre… et la tête dans les nuages 😆

    NB Caro:
    après la boutique si on se créait un PP (comme parti politique)… ??
    sugoi desu ne ?
    associé au fameux AA ça pourrait donner le PAPA………..
    ………….. soit le… Parti Anonyme des Politiques Alcooliques ! 😆
    que penserais tu du slogan « evErybody needs Nutella »

    mais bon chuuut faut rien dire sinon on va nous piquer l’idée 😆

    #283161
    KroKoala
    Membre

    C’est sûr qu’entre « manger des pommes » et « Nutella for everybody » j’hésite pas une seconde et choisi le second :mrgreen:

    Bonne campagne à vous 2 !

    Go’oz : rdv dans quelques heures sur msn 😉

    #283162
    bernisa
    Participant

    euhhhhh, y sont comment les pompiers à sydney ? 😀
    tu crois qu’ils aiment aussi le nutella ?
    Au fait, bien sympa les petites photos de ta petite visite du sud ouest de la France avec miss nad 🙂

    #283163
    KroKoala
    Membre
    bernisa wrote:
    euhhhhh, y sont comment les pompiers à sydney ? 😀

    Je ne sais pas c’est Nadège l’experte :jesuisdehors

    bernisa wrote:
    ]tu crois qu’ils aiment aussi le nutella ?

    Si ce sont de véritables australiens il préféreront la vegemite… Tant mieux pour nous ça nous en fera plus 😳

    bernisa wrote:
    Au fait, bien sympa les petites photos de ta petite visite du sud ouest de la France avec miss nad

    Oui on en a bien profité ! C’était pas évident avec nos emplois du temps chargés de trouver une semaine pour faire du tourisme en France ensemble … Maintenant elle va resté dans le coin de Go’oz. Chacun son tour !

    #283164
    Caroline
    Participant

    Vive la PAPA, le parti le moins partenaliste de France! Excellent!!!
    On est déjà 4 alors donc deux Caro?

    #283165
    Caroline wrote:
    On est déjà 4 alors donc deux Caro?

    😆 cool 😆
    Je compte sur vous pour me ramener toutes les Caros de France dans nos rangs… 😛
    En plus c’est cool on a une semaine de rabais pour obtenir les 500 signatures… Easy !!! 😆
    nb: tu sais que depuis le précédent mail j’ai vraiment la tête plus bien à l’endroit… j’arrête pas de penser à ma dissection de moustique pour vérifier ce que tu sais 😆
    c’est grave doc ??

    #283166
    Caroline
    Participant

    C’est mi-grave comme on dit ici:-)
    Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz ou plutôt Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz 😆

    #283167
    KroKoala
    Membre

    Pour la PAPA je propose qu on presente un plan ecologique:

    -On promet de recycler le verre des bouteilles de bières que Go’oz boira ( à savoir un nombre considérable, pensons à notre chère planète ehehehe)
    – On ne fera du mal à aucun animal (mais les insectes surtout les moustiques ont le droit d être exterminés heu enfin je voulais dire nous serviront à la recherche scientifique de Go’oz)…

    En outre, on pourrait peut être déclarer feriè le mois d octobre car à nous 4 on a déjà 3 anniversaires, un par semaine quasiment !!! :trinquer

    #283168

    nb: en Oz j’essaie de prendre des cans au maximum…
    plus économique & écologique 😛
    le truc c’est qu’en plus avec les cans on peut s’en servir pour faire des castles sympas…
    on pourra réutiliser l’idée pour construire des logements en cans en lieu et place des briques non ?? 🙄
    😆

    #283169
    Caroline
    Participant

    Ouh, mais voilà que ce deuxième message déviant devient très intéressant!!!
    Oui, nous aovns trouvé notre parti (le PAPA), notre candidat (le Go’Oz), notre modus operandi (drink, drink and recycle) et ntre calendrier révolutionnaire (octobre férié). Ca me semble raisonnable comme programme:-)
    Que pensez-vous du pied comme logo? (Ou plutôt, la PAPAtte…)

    #283170
    Peter
    Membre

    Salut

    pour illustrer ce manque d’eau ,quelques photos d’une petite riviere du coté d’Inverell qui se jette dans la Severn,elle meme affluent de la Macintyre qui se deverse dans la Darling River.
    En Janvier le lit de la riviere etait completement a sec, ne subsistait que quelques trous d’eau.
    Ce phenomene de secheresse est apparu dans la region il y a 4 ou 5 ans.
    Au debut ,il n’y avait pas dequoi s’alarmer.Des pluies moins frequentes et une baisse a peine perceptible du niveau d’eau.
    Au fil des années le probleme c’est agravé pour en arriver au resultat que l’on voit sur les photos.
    Arrivée sur les bords de cette riviere le 20 novembre ,j’ai campé pres d’un trou d’eau jusqu’au 15 janvier et j’ai constaté de visu une baisse de pres de 60cm du niveau soit 1 cm par jour.
    Pour les eleveurs de betail ,essentiellement du boeuf, la solution pour parer a ce manque d’eau est de creuser des forages et d’aller la chercher en profondeur.

    A+

    #283171
    Peter
    Membre

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