L‘évènement a lieu tous les deux ans en Australie. La coupe du monde de voiture solaire, qui relie Darwin à Adelaide, vient de se terminer par la victoire d’une équipe hollandaise
Nous prévoyons chaque seconde de la course. Donc, nous savons exactement quel temps il fera, combien il nous reste de batterie et combien d’énergie nous allons utiliser en fonction de notre vitesse », a expliqué un porte-parole de l’équipe hollandaise Nuon au quotidien The Australian.
33 heures. C’est le temps qu’il aura fallu à l’équipe hollandaise Nuon pour parcourir les 3 000 kilomètres reliant Darwin à Adelaide, à travers l’Outback australien. « C’est le plus grand plaisir que vous pouvez avez avoir dans la vie », a commenté l’entraîneur, Wobbo Ockles, à la tête d’une équipe qui remporte pourtant ce titre mondial pour la cinquième fois.
La « World Solar Cup » a lieu tous les deux ans depuis 1987. Elle relie Darwin, au nord de l’Australie, à Adelaide, au sud, à travers les 3 000 kilomètres du désert australien. Les voitures doivent prendre le départ de la course avec un stock maximum de 5 kilowatts par heure, l’énergie restante devant être alimentée par le soleil.
Les coureurs circulent donc entre 8h et 17h, avant de camper dans l’Outback. Depuis 1987, les performances des véhicules solaires ont fortement augmenté, passant de 60 km/h à plus de 100km/h aujourd’hui.
L’équipe hollandaise Nuon a cette année terminée première avec une vitesse moyenne de 90,71 km/h. Les Japonais de l’université de Tokai, vainqueurs en 2009 et 2011, terminent second devant une autre équipe hollandaise, qui complète le podium. Sur la vingtaine de véhicules engagés dans la course principale, seulement 10 voitures ont terminé la course. Battue sur son propre terrain, la première équipe australienne se classe septième.