En gagnant presque 100 000 habitants par an, les deux métropoles australiennes pourraient dépasser les 8 millions d’habitants en 2056. « En terme de migration outre-mer, nous sommes historiquement à de très hauts niveaux – pas autant qu’il y a cinq ans, mais elle joue un rôle moteur dans le changement total de population. » Andrew Howe, du Bureau australien des statistiques (ABS) dans le quotidien de Melbourne, The Age.
Dès l’an prochain, Sydney devrait dépasser les cinq millions d’habitants. En 2056, son éternelle rivale, la culturelle Melbourne, la détrônera d’une courte tête. Mais les deux grandes métropoles australiennes devraient toutes deux, à la même époque, dépasser les huit millions d’habitants. Ce sont les dernières prospectives du Bureau australien des statistiques (ABS), qui analyse la démographie insolente de Sydney et Melbourne.
En 2013-2014, l’agglomération de Sydney, qui comptait 4,8 millions d’habitants en juin 2014, a ainsi gagné 84 230 nouveaux résidents, quand Melbourne s’accroissait dans le même temps de 95 700 habitants, pour une métropole de 4,4 millions de personnes. Une démographie grimpante qui ne concerne pas seulement Sydney et Melbourne, mais aussi d’autres villes australiennes, comme Perth, qui a vu une hausse de sa population de 2,5% en 2013-2014, devenant la quatrième ville d’Australie à dépasser les 2 millions d’habitants.
Andrew Howe, du Bureau australien des statistiques (ABS), en explique la raison principale dans le quotidien de Melbourne, The Age. « En terme de migration outre-mer, nous sommes historiquement à de très hauts niveaux – pas autant qu’il y a cinq ans, mais elle joue un rôle moteur dans le changement total de population. »
C’est de plus en plus un fait : l’Australie, immense Etat-continent en majorité désertique, sauvage et aventureux, est avant tout une nation urbaine, cosmopolite : en 2013-2014, 80% de ses habitants résidaient dans les grandes capitales régionales.