Depuis de nombreuses années la dérive de l’île de Tasmanie due à la tectonique des plaques est suivie par les scientifiques du Département des Eaux Australiennes et de Tasmanie, le DEAT.
Une nouvelle étude vient de mettre en évidence l’accélération de ce phénomène au point d’alerter les pouvoirs publics et d’étudier les solutions à cette dérive inquiétante.
« A ce rythme, dans 20 ans, la distance qui sépare la Tasmanie du continent australien aura doublé et dans 40 ans la Tasmanie se trouvera en dehors des limites des eaux territoriales australiennes » s’alarme John Davidson le chef du projet et président du DEAT
Ce sont les résidents de Davenport qui ont les premiers mis en évidence ce phénomène en constatant l’éloignement de la côte de l’Australie continentale, les études récentes ont confirmé cette observation.
L’explication probable de ce phénomène semble corréler avec l’augmentation du niveau des océans due au réchauffement climatique qui interagirait avec la tectonique des plaques australiennes et tasmaniennes
Le gouvernement australien est particulièrement préoccupé des conséquences politiques si cette dérive de la Tasmanie continue, elle pourrait à terme poser un problème politique grave de l’appartenance territoriale de l’île de la Tasmanie entre l’Australie et la Nouvelle Zélande si la dérive se poursuit assez longtemps.
Mais le DEAT a déjà des solutions à proposer pour maintenir à long terme la Tasmanie « attachée » au continent australien.
» Nous réfléchissons à installer des aimants géants dans le socle rocheux de l’île ou un réseau de chaines et de câbles, mais la solution qui semble emporter tous les suffrages des scientifiques est un pontage profond dans les eaux entre le continent et l’île »
Le gouvernement australien souhaite à tout prix éviter des tensions internationales entre l’Australie et la Nouvelle Zélande et ainsi préserver la relation si proche et si spéciale qui existe entre ces deux pays.
Australia-australie remercie vivement National Geographic Australia de nous avoir communiqué en avant première cette information capitale sur le devenir de l’île de la Tasmanie.