Selon une enquête de Vice, des hôtels exploiteraient de jeunes travailleurs dans la région de Mildura, au nord de l’Etat du Victoria.
Si tu n’es pas à l’hôtel quand ils appellent ton nom, tu es retiré de la liste. Il y a deux filles dans ma chambre, des Allemandes, qui ont attendu cinq semaines en haut de la liste.
Elles n’ont jamais quitté leur chambre d’hôtel. Je leur ai apporté de la nourriture, de l’eau et d’autres choses, voilà dans quel état elles étaient pour obtenir du travail. Elles n’avaient pas assez d’argent pour partir, et elles n’avaient pas assez d’argent pour rester », a expliqué Kristy, une Canadienne en visa vacances travail en Australie, au site américain Vice.
« Bienvenue à Mildura Rural City. La communauté la plus appréciable et la plus amicale d’Australie ». Les panneaux d’accueil sont parfois trompeurs. Selon une enquête du site américain Vice, plusieurs hôtels exploiteraient des backpackers à Mildura, grande commune rurale du Victoria, située à 550 kilomètres au nord de Melbourne, et spécialisée dans la production de vins et d’agrumes (citrons, oranges).
Selon Vice, les propriétaires des hôtels de la ville n’hésitent pas à promouvoir des travaux à la ferme inexistants, jouant sur la prolongation d’un second visa vacances travail en échange de trois mois de labeur à la ferme. Il y aurait donc plus de jeunes backpackers à Mildura que de travail. Une enquête de Fair Work Australia, qui note une augmentation de 20% des contentieux à Mildura, serait en cours. Le bureau local du Harvest a également admis des arnaques dans la région, prévenant de fausses annonces sur Internet et d’hôtels promettant des emplois en échange de nuitées.
A Mildura, Vice a rencontré Kristy, une voyageuse canadienne en recherche d’un second PVT en Australie. Elle explique avoir trouvé une place dans une auberge de jeunesse, qui lui promettait du travail dans la cueillette d’oranges entre mai et septembre. Le tout via une agence et une charge de 200 dollars, en plus d’une avance de 300 dollars pour deux semaines de loyer en auberge de jeunesse. En cas de départ de l’hôtel, Kristy est averti que son nom serait rayé de la liste des cueilleurs. Problème, certains backpackers s’obligent à rester dans l’hôtel et ne sont jamais appelés pour travailler.
D’autres témoignages édifiants apparaissent dans l’enquête de Vice, et laissent augurer un bon conseil, valable à Mildura et partout ailleurs en Australie : ne payer pas en avance des frais pour du travail et évitez, dans la mesure du possible, les logements « obligatoires » sans garantie de travail et de salaire.
Coluche disait » il suffirait plus personne en achete pour plus que ca se vende » …bah la pareil, le cas des allemandes est typique, mauvaise préparation, on suis le harvest gjide guide a la lettre, on a pas de voitures….et tout ce ptit monde fini dans des hostels douteux alors qu il y a largement moyen de les eviter
gruik59, tu déconseilles donc de se référer au Harvest Guide ??
Le harvest guide peut etre bon… parfois! Mais les hotels promouvant du travail pour les backpackers est à éviter.
Nous avons travaillé à Mildura 1 semaine en janvier dernier à tendre des baches plastiques pendant la canicule. En France, les journalistes préféraient parlé des pauvres joueurs de tennis à Melbourne (où il ne faisait que 40°!). Bref, pour etre payé 5$ de l’heure. Et encore heureusement que l’on a été payé, grace à l’aide d’un local.
Mildura est je pense à éviter, tout comme d’autres villes trop attrayante pour le fruit picking!
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