Depuis avril, un ancien de site de test britannique de l’arme nucléaire, situé dans l’Outback australien, a été ouvert au public. « Ne restez pas trop longtemps, et évitez de creuser », c’est le mot de bienvenue près de Maralinga, sur un ancien site militaire situé en plein cœur du désert rouge australien.
« Je dis aux gens que les lapins luisent dans le noir », s’amuse Robin Matthews, dans le Wall Street Journal, guide touristique près de Maralinga, en Australie-Méridionale. Le quotidien américain rapporte dans ses colonnes une histoire détonante : depuis avril, un ancien site de test britannique de l’arme nucléaire, situé en plein cœur de l’Outback, a été ouvert au public.
Près d’un demi-siècle après que les tests aient pris fin dans le désert rouge australien, les touristes peuvent désormais arpenter ce site nommé par les autorités « Section 400 ». Entre 1956 et 1963, les autorités britanniques, avec le consentement du gouvernement australien, ont lâché pas moins de sept bombes sur le site. La plus puissante d’entre elles, larguée en 1957, a été d’une plus grande intensité que les bombes d’Hiroshima ou de Nagasaki.
Depuis, un plan de nettoyage de la zone, d’un coût de 100 millions de dollars australiens, a été lancé par le gouvernement. Mais les Aborigènes locaux, les Maringala Tjarutja, continuent d’appeler le site « mamu », qui signifie « pays maléfique ». Un touriste, interrogé sur place par le Wall Street Journal, s’en amuse : « J’espère que l’exposition est minimale. Redemandez-moi dans dix ans ».
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