En raison du dérèglement climatique, l’Australie affronte depuis plusieurs jours des températures extrêmes. Dans la région de Melbourne, les incendies font rage et une grande majorité des matchs de l’Open d’Australie ont été suspendus.
Si on regarde la tendance de long terme, depuis cinquante ans, on voit que ces canicules sont plus fréquentes, plus longues et plus fortes (…) Et il est impossible d’expliquer une telle tendance par des phénomènes naturels , explique Will Steffen, chercheur à l’université de Canberra, dans un entretien au journal Le Monde.
L’anecdote a circulé dans le monde entier. Prenant au mot le tennisman français Jo-Wilfried Tsonga, un photographe a fait cuire des œufs au plat sur un cours de l’Open d’Australie. Depuis plusieurs jours, sous une température dépassant les 40 degrés, avec des pics à 47 degrés dans la région de Melbourne, les organisateurs du tournoi du Grand Chelem ont dû suspendre des rencontres après plusieurs abandons et évanouissements.
Dans la région des monts Grampians, à l’ouest de Melbourne, les incendies ont provoqué la mort d’un homme, la destruction de 21 000 hectares et l’évacuation des touristes et des habitants. « Il y a de la fumée partout, un gros nuage qui donne l’impression qu’une bombe atomique a explosé au sommet de la montagne », témoigne à l’agence américaine Associated Press (AP) Rohan McDonald, propriétaire d’un camping dans la station touristique d’Halls Gap. A Adelaïde, la température devrait dépasser les 40 degrés ce vendredi 17 janvier, pour la cinquième journée consécutive.
En 2013, l’Australie a déjà connu l’année la plus chaude de son histoire. Le bureau météorologique australien a dû rajouter deux couleurs sur ses cartes, pour appréhender des températures dépassant les 50 degrés. En cause, le réchauffement climatique, qui pourrait augmenter à l’échelle mondiale de 4,8 degrés d’ici à 2100, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Avec des conséquences graves en Australie : multiplication des incendies mortelles, hausse des dépressions, sécheresse agricole ou encore destruction de la Grande barrière de corail.
Je ne fais pas partie de ce qu’on appelle les « climato-sceptiques », bien au contraire d’ailleurs : tout porte à croire que le dérèglement climatique actuel est dû à l’homme.
De là à être persuadé que les pics de chaleur actuels (en SA et VIC) sont le fait d’un dérèglement climatique, c’est peut-être aller un peu vite en besogne.
En fait les chaleurs actuelles et surtout leur durabilité n’ont finalement rien d’exceptionnels. Des épisodes d’une semaine à plus de 40°C, ça s’est déjà produit. Le problème vient davantage des conséquences de ces fortes chaleurs, à savoir l’intensité des incendies qui en l’occurence en découlent. C’est d’ailleurs sur ce point précis que le journal le Monde met l’accent en ce moment.
évidement qu’il y a un dérèglement climatique et évidement qu’il est du à l’homme, il faut se rendre à la réalité,je rentre d’Australie et j’ai vécu durant 3 mois la canicule de Melbourne, enfin canicule ! oui; mais très particulière, car alterné avec des orages de grêle ponctuelle, des chutes de température de 10 15° sur des laps de temps court 15 à 20 mn et de nouveau grosse température caniculaire, du vent en bourrasque type tornade, et des chutes de pluie torrentiel.
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