Fin novembre, les eaux de la plus célèbre plage de Sydney se sont colorées d’un rouge spectaculaire. L’origine : la prolifération d’une algue rouge, le noctiluque. » Je n’étais pas sûre si je devais laisser ma fille dans l’eau, tant que je n’étais pas sûre de ce que c’était » a confié Irène Eristian au journal australien News.com.
L’image rappelle Les Dents de la Mer de Steven Spielberg. Une eau rouge, comme après le passage d’un grand requin blanc près d’une côte habitée.
Fin novembre, les eaux de la plus célèbre plage du pays, celles de Bondi Beach à Sydney, se sont en effet colorées d’un rouge clair à la surprise des baigneurs et des touristes.
Pourtant, pas de drame en vue, mais la prolifération d’une algue rouge, le noctiluque ou noctiluca miliaris, « un organisme planctonique marin responsable du phénomène d' »eaux-rouges » », dixit Wikipedia. Bien que l’algue ne soit pas dangereuse pour l’homme, un risque d’irritation est possible. Le gouvernement a ainsi dû fermer plusieurs pages de Nouvelle-Galles-du-Sud et du Victoria. Ce qui n’a pas empêché à quelques surfeurs de prendre la « vague rouge ».
L’algue apparaîtrait avec des courants d’eaux froides et serait sans lien direct avec la pollution ou le réchauffement climatique. « Il n’existe pas de moyen de traiter cette prolifération d’algues rouges », a expliqué Peter Codd, du ministère de l’Environnement de l’Etat de Victoria, à l’AFP. « Il faut les laisser se disperser naturellement, avec la force des vagues et du vent. »