L’aventure australienne attire par à ses promesses de liberté, de voyage et de grands espaces, mais pour concrétiser le rêve d’une année de Working Holiday, il ne faut pas oublier de considérer ses finances. Sur place, les « working holiday makers », comme on nous appelle là-bas, pourront remplir le compte en banque en effectuant nombre de petits boulots, en ville comme à la campagne.
Le travail agricole
Le travail agricole est le pain quotidien du voyageur en manque d’argent et c’est de loin l’emploi qui fait l’objet de plus de questions, de curiosité et d’intérêt de la part des francophones sur le départ.
D’entre tous, c’est le fameux « fruitpicking », c’est-à-dire la période des récoltes, qui se place perpétuellement sur le devant de la scène : bien qu’il s’agisse là d’un travail saisonnier dont la disponibilité dépend entièrement du moment de l’année et des conditions météorologiques, ce n’en est pas moins un petit boulot qui ne demande ni qualification, ni expérience et sera donc facile à dégoter pour tous.
Le travail aux récoltes ne se limite pas qu’au ramassage : il faut également enlever certains fruits des branches (« thinning »), trier et emballer les fruits et légumes ramassés (« packing ») et par la suite élaguer les arbres et les plantes (« pruning »). Pour en savoir plus sur le travail aux récoltes, consultez notre article spécial sur le fruit picking.
D’autres métiers agricoles sont également disponibles dans les fermes : si vous avez un peu d’expérience, vous aurez peut-être l’occasion de conduire tracteurs et autres machines agricoles visant à préparer les champs, semer ou récolter des céréales.
Les amateurs d’animaux pourront quant à eux se diriger vers des élevages où le besoin de main d’œuvre générale (« farm hands ») se fait sentir pour participer au marquage du bétail, à l’entretien des clôtures ou encore au nettoyage des écuries. Les amateurs d’équitation pourront quant à eux tenter de trouver des postes de cavalier (« rider ») dans des haras ou dans des centres équestres.
L’hôtellerie restauration
Dans un milieu urbain, c’est de loin l’hôtellerie-restauration qui emploie le plus de voyageurs itinérants : encore une fois, il n’y a pas besoin de grandes qualifications, mais une petite expérience est appréciée. Le métier le plus courant dans le domaine est bien sûr celui de serveur (« waiter »).
Attention toutefois : en Australie, pour être autorisé à travailler dans un établissement qui sert de l’alcool, il vous faudra obtenir un certificat du nom de RSA (Responsible Service of Alcohol).
Cette courte formation d’une journée est facile et théorique, mais vous coûtera environ $80. Si vous n’avez pas le RSA, pas de panique : il est toujours possible de se rabattre vers des cafés, sandwicheries et fast food qui ne servent pas de boissons alcoolisées ! Notez que vous pourrez également augmenter vos chances d’être embauché grâce à d’autres cours : devenez virtuose des cocktails en suivant une formation de barman, ou champion du café en souscrivant à celle de barista.
Dans l’hôtellerie, le petit boulot le plus simple à obtenir est celui de femme de chambre (« housekeeper » ou « room attendant »), qui demande simplement de n’avoir pas peur de se retrousser les manches pour récurer de fond en comble des chambres qui ont parfois été le théâtre de sacrées fiestas.
Si votre niveau d’anglais le permet et que vous avez déjà un peu d’expérience, vous pourrez également tenter votre chance au poste de réceptionniste : on vous y demandera une présentation impeccable, de parfaites manières téléphoniques et de bonnes capacités d’organisation.
La vente et les métiers administratifs
Un bon sens du commerce, un peu de bagout et une bonne maîtrise de la langue sont les qualités essentielles demandées pour travailler dans la vente (« retail »). Il existe plusieurs déclinaisons dans ce secteur : vous pouvez simplement être employé dans un grand magasin ou une petite boutique en tant que « shop assistant », ou bien devenir commercial et faire du porte-à-porte pour vendre des contrats d’assurance ou des souscriptions au câble.
La première situation vous garantit un salaire stable mais limité, tandis que la seconde paie généralement par commission. Une dernière possibilité est de travailler pour des associations non-gouvernementales (« non-profit organizations » ou NGO) telles que Greenpeace, qui recherchent régulièrement des gens à envoyer dans les rues pour collecter des dons.
Ces positions sont parfois payées à l’heure, parfois à la commission, et parfois en une combinaison des deux. Et puis, c’est un travail qui vous permet de faire en même temps une bonne action !
Si vous préférez rester bien au chaud assis dans un fauteuil de bureau, il existe également des opportunités dans l’administratif, où le travail consiste principalement à entrer des données dans des ordinateurs (« data entry »), classer des dossiers (« filing ») ou encore s’occuper du courrier (« mailing »). Ces métiers s’exercent facilement si vous connaissez les logiciels courants tels que les traitements de texte ou les tableaux de calcul, d’autant plus si vous avez déjà un peu d’expérience en travail de bureau (« office work »).
Le bâtiment et le travail en usine
En ville aussi, il est possible de se livrer à un travail physique et en extérieur : le bâtiment recherche toujours davantage de travailleurs ! Si vous exercez déjà un métier manuel en France, vous n’aurez sans doute aucun problème à trouver du travail en Australie : maçon (« mason », « stoneworker » ou « bricklayer »), charpentier (« carpenter »), plombier (« plumber ») ou encore couvreur (« roofer ») sont des qualifications très recherchées.
Et si vous n’avez aucune expérience, pas de problème : un chantier a toujours besoin d’ouvriers (« labourers ») ! Mais pour être embauché, il vous faudra d’abord obtenir une « white card » : encore une fois, il s’agit d’une brève formation théorique ayant pour but de vous sensibiliser aux questions de sécurité sur les chantiers.
Alternativement, le terme de « labourer » peut également désigner ceux qui travaillent en usine, aussi appelés « factory workers » ou « process workers », et dont l’occupation est généralement d’emballer, déballer ou déplacer des cartons, et de mettre la main à la pâte pour assembler du matériel, découper de la viande ou vider des poissons selon la nature des produits traités par l’usine !
À noter que le travail en usine peut se dérouler de jour comme de nuit et qu’il faut donc être prêt à régler son quotidien sur un rythme inhabituel.
Au Pair et cours de français
Bien sûr, un séjour à l’étranger est souvent synonyme de faire de l’Au Pair : résider dans une famille et participer à la vie du foyer en s’occupant des enfants ainsi qu’en faisant le ménage et la cuisine.
Les salaires des au pairs varient considérablement selon les moyens de la famille et de manière générale ce type de service ne permet pas de gagner autant d’argent que d’autres métiers.
Toutefois, être au pair signifie être logé et nourri, et permet donc de vivre sans dépenser le moindre sou. Les au pairs bénéficient également parfois de week-ends ou de vacances tout frais payés lorsqu’ils accompagnent la famille. Et puis, être au pair est une bonne façon de lier véritablement connaissance avec des australiens, et de partager leur mode de vie.
Parallèlement à cela, il est possible d’arrondir ses fins de mois en proposant des cours de français. Bien qu’il faille un diplôme approprié pour exercer dans une institution, rien ne vous empêche de donner vos propres cours privés à des particuliers : il suffit de publier des petites annonces dans les journaux ou sur internet pour trouver des clients.
Donner des cours de français vous demandera d’être bien organisé, flexible et pédagogue et les revenus sont irréguliers puisqu’ils dépendent de l’afflux de clientèle. En compensation, s’auto-salarier en enseignant le français permet de bien se payer et votre revenu peut s’accroître avec le nombre de vos élèves ou le degré de spécialisation de vos cours.
Plus de travail
Si tous les métiers et domaines cités précédemment composent le pain quotidien d’une majorité de voyageurs, n’oubliez pas que le Working Holiday est un visa sans restriction au niveau du type de travail exercé : vous pouvez postuler pour n’importe quel métier.
Un « vrai travail » qualifié sera plus difficile à trouver, limite des 6 mois de travail* pour un même employeur oblige, mais n’est pas un objectif inatteignable pour les plus motivés et surtout pour ceux dotés d’un métier recherché en Australie.
*Depuis novembre 2015, il est possible de demander une extension des 6 mois de travail sous certaines conditions. Plus d’infos ici.
Du côté des petits boulots, pensez également à saisir toutes les opportunités, même éphémères, qui se présentent à vous : les marchés, les festivals et les concerts, notamment, peuvent être une occasion d’effectuer quelques heures ou quelques journées de travail, que ce soit à la vente ou au montage/démontage de scène.
D’autres occasions de travail se présentent même là où peu de monde pense à aller les chercher : pourquoi ne pas quitter le continent pour travailler sur une île ou même sur un bateau, par exemple dans le célèbre archipel des Whitsundays ?
Soyez créatifs !
Excellent article encore une fois !
Si nous allons plus dans les détails, j’aimerai savoir si certains d’entre vous connaissent des sites spécialisés pour trouver des jobs dans :
– Au pair
– Festivals / animations / évènements
Merci de votre aide !
Hello Alexlaunay
Pour trouver un job comme au pair, moi je conseillerais http://www.aupair-world.net
Et pour traivailler dans des festivals, ou evenements, ca depend dans quel ville tu te trouves. Tu peux passer par des agences interim qui emploient regulierement des backpackers comme http://www.pinnaclepeople.com.au a Melbourne, Sydney, Brisbane et Perth. Ou bien Ready Workforce a Darwin.
A Perth, essaye aussi Perth Social Club.
Bonne Chance
Merci à toi pour ces éléments, c’est très gentil !
Je vais regarder ça ! N’hésites pas à revenir vers moi si toutefois tu as d’autres idées.
Encore merci !
Bonjour
Je me pesente je m’appelle Vincent, je pars surment en Australie pour février, j’ai une proposition pour jouer dans un club de foot en Tasmanie, le club me trouve un emploi ainsi que me fournie un logement, mais ma fiancée compte me rejoindre et je voulais vous demandez si elle allait trouvé facilement du boulot, elle a son bac et a travaillé dans la restauration ( serveuse) ainsi que dans une agence immobiliere ( ce qui est devenue son activité principale), aura-t-elle des opportunitées dans ce genre de boulot ? Sachant qu’elle se debrouille en anglais et qu’elle aimerait travaillé dans l’administratrif ou l’immobilier ?
hello, ludo le français, quelqu’un a t il une idée pour trouver du fruitpicking a darwin car on fait chou blanc. meme le national harvest guide n’a rien pour nous.
Un petit coup de main sera pas de refus..
thanks mates
see ya later
bonjours ,moi c’est lotfi, sa fait 1 ans que je travaille a londres dans la carrosserie peintre. et je compte partir a sydney en novembre pour 1 ans , et je voudrai s’avoir si c’est simple de trouver le méme jobs.merci d’avance
Bonjour, je pars bientôt pour Sydney et ayant une expérience dans la restauration rapide, je voulais savoir si les WHV pouvaient travailler dans différents fast foods australiens ? Merci
Salut,
Connaissez-vous des sites en Australie, ou plus particulièrement pour Brisbane, où on peut poster des petites annonces, pour donner des cours de français ou de maths par exemple ?
Merci!
Bonjour Vincent, je pars le 19 février en Australie en Working Holliday visa.
Je vais sur Sydney dans un premier temps. Je jouais au foot en France dans un bon niveau. je pensé m’y remettre éventuellement là bas. Si tu pouvez me raconter ton parcours je serais ravi de te lire. à bientôt j’espère
mickael tamburini 😉
Bonjour à tous, je suis encore très jeune, je n’ai encore que 18 ans. Je suis actuellement en Terminal GSI (STG gestion). Cependant, je pense déjà à mon avenir ! L’Australie est un pays prometteur qui me fait rêver depuis mon enfance.
Cette île à tous ce qu’on peut rêver! le climat, les paysages et le travail ! Qui est la principale raison de mon inscription et de mon intervention ici.
J’aimerai savoir quels sont les jobs dont l’Australie à besoins ?
j’ai bien lu les doc ci-dessus, mais j’aimerai avoir encore plus de précision dans les différents secteurs d’activités qui marcheraient du tonnerre.
A l’opposé de la France ou l’économie est en chute constante et dont les principaux touchés sont les chef d’entreprise de PE/PME.
Ps : Car, oui je voudrais être en profession libérale. Monter ma boite.
Bonjour à tous.
Je suis ébéniste et j’aimerai trouver du travail en australie (pour 1 à 3 ans je pense), seulement je ne sais pas du tout où trouver …
J’ai beau chercher, tout les sites que j’ai trouvé parles de boulots saisonnier, mais jamais de métiers spécialiser.
Dans votre article vous parler de divers métiers manuels dont le charpentier. Connaissez-vous où je pourrais m’adresser (si ce n’est à l’ambassade directement peut-être) pour des métiers d’artisanats comme l’ébénisterie? Peut-être qu’il existe des partenariat pour certains métiers (comme c’est le cas avec le Québec, Japon, etc…)
Merci beaucoup d’avance ^^
Bonjour à tous et à toutes!
Je suis en Australie depuis un moment déjà et lorsque je suis areivée ici, j’ai travaillée en tant que fille au pair.
J’ai gardé de bon contacts avec les familles pour lesquelles j’ai travaillée et une de mes famille est présentement à la recherche, ASAP, de quelqu’un pour prendre la relève sur leur présente nanny!
Un permis de conduire et une conduite confiante, car beaucoup de conduite est impliqué, est nécessaire!
Les demandes de lq famille est conduite pour l’école et les différents sports, cuisiner, entretient général de la maison, épicerie…
Très bon salaire, voiture, chambre et salle de bain privée! De plus, une supere famille!!
Ils demandent un minimum de 5 mois de travail!
De plus je vous invite a joindre le groupe Facebook, qui pourrait vous permettre de trouver ce que vous cherchez!!
Aupair & Nanny jobs Australia
Je suis aussi disponible à répondre à vos questions
0488009268
Odile
bonjour
je voudrais savoir si quelqu’un a un site de recrutement pour la la période des récolte en Australie j’aimerais bien participé
je vais vous dire ce qu’il en est du fruit picking en australie.
En gros il faut prendre 3 facteurs clé :
– le fermier est il sympa
– le fermier a til beaucoup de boulot a vous donner
– le travail est il dur physiquement
Pour les 3 points ci dessus ne revez pas longtemps, en general les fermiers sont des esclavagistes (et je PESE mes mots) en general et surtout si vous etes un garcon, le boulot c’est 4h par jour (normal le fermier prend 10 personnes pour faire le moindre truc histoire de gagner du temps mais du coup c’est vite expedié) ou alors vous allez bosser un jour sur 2… bref evidement pas de quoi mettre de l’argent de coté (nan mais ca cest la blague australienne cette histoire de mettre des sous de coté grace au fruit picking pour faire son road trip ensuite)
Mais le pire reste physiquement… Alors contrairement a ce qui est ecrit plus haut ca ne vas pas etre que du picking… nan cava etre du weeding (rester courber toute la journée a ramasser les mauvaises herbes), cuting (couper les pousses de plante, toujours courbé toute la journée… je vous parle pas de l’etat de votre dos apres ca), planting (planter les pousses de plante… priez pour qu’il ne fasse pas trop chaud parce que la terre toute dure c’est pas le ptit tuyau d’arosage qui va vous aider a ne pas vous dechiqueter les doigts!)
bref bien sur il y a toujours celui ( comme par hasard) qui a cueillis des pommes a la cool 50h/semaine et qui s’est fait un max de thune… Mais ca c’est 10% !
Le reste c’est va y que je bosse 20H/semaine (+ 10h de temps de trajet entre l’aller et le retour a attendre votre bus sauf si par magie vous avez trouvé du boulot en fesant votre road trip en van) dans des conditions d’hygiene , d’hebergement (amis des « bedbugs » bonjour) et de securité (amis des serpents bonjour!) deplorables…
Et pour ceux qui oseraient dire que j’exagere tapez sur google « fruit picking bundaberg commentaire » vous allez etre servi en terme de temoignage
Bundaberg c’est LA ville du fruit picking (ou plutot l’enfer du fruit picking)
Donc en gros evitez le fruit picking. L’australie si vous voulez bosser soyez bilingue et allez dans les villes ou alors soyez une jeune et jolie jeune femme pour faire serveuse ou faire nounou (pas payé mais bon ca vous fera parler anglais et vous serez nourrie logé…)
ou alors ayez une vraie competence manuelle style jardiner, cuisinier… la il parait que ca peu recruter (avec un peu de chance^^)
Merci à tous pour toutes ces infos ;-):good:
Hello
Et Hop un petit tuto pour la recherche d’emploi en Australie dans le secteur de l’Hospitality => SERVEUR / SERVEUSE (Waiter/Waitress)
https://www.youtube.com/watch?v=zcjqvRZyppk
Cheers
Hugo
Bonjour, je souhaite partir en Australie fin Octobre pour y travailler. J’aimerais savoir si le Working Holiday Visa (PVT) me permet d’exercer n’importe quel poste? Mon but est de trouver un travail assez qualifié comme par exemple un poste de commerciale. Est-ce que c’est possible avec ce type de visa? Merci d’avance et bonne journée à tous!
JE SUIS PLOMBIER Nous sommes expert en plomberie. Tous nos plombiers techniciens sont formés et pratique chaque jour plusieurs interventions.
Du débouchage d’un WC à la pose d’un ballon d’eau chaude, nos techniciens plombiers d’urgence sont expérimentés pour vous dépanner.
http://www.histoire-bateaux-aviron.fr[/url%5D
Bonjour,
Je suis nouveau sur ce forum
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