Voyager à plusieurs en Australie : les plus et les moins

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Voyager à plusieurs

Voyager seul, c’est bien. Voyager à plusieurs, c’est mieux ? Un vaste sujet ouvert à débat, mais l’important est que voyager à plusieurs vous permettra de faire des économies en divisant les frais d’essence, de faire des rencontres et de lier des amitiés avec vos compagnons de périple. Après tout, plus on est de fous, plus on rit !

Où trouver ses compagnons de voyage ?

Si certains arrivent en Australie en groupe, partis en couple ou entre amis, d’autres débarquent en solitaire. Où trouver des compagnons de voyage, alors ? C’est bien simple : à peu près partout. La vie de voyage se prête aisément aux rencontres et une conversation liée en cinq minutes au coin d’un bar peut très vite se transformer en roadtrip entre nouvelles connaissances.

Pour trouver (ou offrir) des « lifts », c’est-à-dire des places dans un van en partance pour un petit voyage le long des routes australiennes, n’hésitez pas à passer des annonces : toutes les auberges de jeunesse disposent de panneaux d’affichage où venir épingler un mot pour réclamer ou proposer un trip. À l’ère du web, ces annonces se passent également en ligne, notamment sur les sites

Voyager à plusieurs

Voyager à plusieurs : le lift

Le principe du lift est simple : le(s) propriétaire(s) d’un véhicule disposant de places libres proposent d’embarquer avec eux d’autres voyageurs. Cela permet à tout le monde d’économiser une belle somme en divisant les frais d’essence entre plusieurs personnes (généralement, de 2 à 4). C’est également l’occasion pour les « lifteurs » de pouvoir voyager dans un véhicule indépendant, quand bien même ils n’auraient pas l’argent ou l’envie de s’en acheter un.

Voyager à plusieurs

Pour sceller le marché, il faudra mettre les points sur les « i » concernant certains sujets :

Le partage des frais

Habituellement, les frais d’essence et de nourriture sont divisés à parts égales entre tous les voyageurs. Les autres dépenses sont considérées comme personnelles, donc à la charge de chacun. La méthode la plus simple est la création d’une cagnotte commune : tout le monde met $100 dans un porte-monnaie spécial et cet argent est dépensé seulement en courses alimentaires et à la station service pour faire le plein. Quand la cagnotte est épuisée, tout le monde remet la même somme.

À la fin du voyage, il suffit de diviser équitablement les sous restants dans la cagnotte. Soyez clairs sur les frais qui seront ou non partagés : certains propriétaires de véhicules voudront peut-être vous faire payer une part de leur Rego, de leur assurance ou des réparations mécaniques potentielles.

À vous de voir ce que vous en pensez, mais ces frais sont généralement la responsabilité du(des) propriétaire(s) qui, après tout, bénéficient d’autres avantages qui compensent : ils dorment dans leur véhicule plutôt que sous la tente et ce sont eux qui décident des dates et du trajet.

Les attentes de chacun

Point crucial s’il en est : prenez le temps de discuter de ce que vous avez envie de faire lors du voyage. Tout le monde n’a pas la même façon de voyager : certains veulent prendre leur temps, d’autres aller vite. Certains veulent longer la côte, d’autres explorer l’intérieur des terres. Certains ont le budget et l’envie d’effectuer des activités (plongée, saut à l’élastique, survol, etc.), d’autres comptent leurs sous et préfèrent s’en tenir aux distractions gratuites. Même au niveau alimentaire, il faudra savoir concilier les végétariens et les carnivores, les têtes sobres et les joyeux lurons de la bouteille.

Ces différences ne sont pas nécessairement incompatibles (par exemple, pendant que Jeanne, pleine aux as, s’en va se jeter d’un avion au-dessus de Cairns, Serge l’économe en profite pour faire une randonnée dans la Daintree). Mieux vaut cependant connaître les motivations de chacun avant de se retrouver sur la route, dans un trip qui ne vous conviendrait peut-être pas tant que ça.

Les dates du voyage

Si vous êtes flexible, c’est mieux. Mais si l’un de vous a des contraintes de temps, il faut absolument les éclaircir avant de prendre la route.

Par exemple, si l’un des voyageurs prévoit de prendre un avion depuis la ville d’arrivée du roadtrip, mieux vaut s’assurer que tout le monde est motivé pour s’y rendre dans les temps

Voyager à plusieurs en achetant un van

Au-delà du simple lift, il est également possible de se mettre à plusieurs afin de rendre l’achat d’un véhicule un peu moins raide financièrement. Mais là, attention ! L’achat d’un véhicule commun est une responsabilité et un engagement beaucoup plus sérieux que celui d’un lift. Cette fois, si vous voulez que tout se passe dans la joie et la bonne humeur, vous n’avez pas le droit à l’erreur, il vous faudra absolument être soudés et compatibles. Ceci pour deux raisons :

1/ L’achat d’un van commun implique un budget plus conséquent que le covoiturage. En dehors de l’achat lui-même, il faudra en effet s’occuper de la registration, de l’assurance, de l’entretien et des réparations mécaniques. La facture finale est variable, et surtout imprévisible. Si l’un des copropriétaires dispose d’un budget nettement inférieur aux autres, la situation peut devenir épineuse.

2/ L’achat d’un van commun est un projet à long terme. Si un lift ne dure généralement que quelques jours à quelques semaines, l’achat d’un van commun se compte plutôt en mois, peut-être même à l’année.

De fait, il faut se sentir suffisamment en confiance pour parier sur le fait que tous les copropriétaires du van arriveront à concilier leurs envies respectives – où aller, en combien de temps, quand revendre le van ?

Si un lift qui ne vous convient plus peut se quitter du jour au lendemain, il n’en est pas de même avec un véhicule qui constitue un véritable investissement.

Voyager à plusieurs

Au-delà des questions déjà soulevées pour les lifts, il vous faudra discuter de la façon dont vous envisagez votre périple : l’achat d’un van vous lie-t-il du début à la fin du périple australien, ou êtes-vous prêts à être flexible et à vous séparer de temps en temps ?

Se séparer demande d’être en parfaite confiance avec les autres copropriétaires, et de pouvoir se fixer sur la question de qui garde le van durant la séparation. Cela permet cependant à chacun de respirer et de satisfaire ses envies indépendamment des autres.

À l’inverse, rester ensemble de bout en bout demandera une entente à toute épreuve, et présentera parfois des difficultés, notamment au moment de trouver du travail : une ferme qui emploierait une personne n’emploiera pas nécessairement les trois autres, ce qui rend la recherche plus difficile.

Prêt à faire face à toutes ces interrogations ? Si l’organisation peut parfois inquiéter, voyager à plusieurs n’en reste pas moins avant tout une grande partie de plaisir, de quoi remplir à ras bord le panier des souvenirs et se faire des amis à vie !

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3 Commentaires

  1. Hey on a acheter un van avec un ami et j’aurais voulu savoir si tu connaissait l’amende si mon amis roule sans permis et qu’on se fait contrôler ?
    et aussi si nous sommes 4 pour un van ne contenant que 2 places a l’avant, et donc 2 personnes sur le lit a l’arrière ? quel risques et de combien est l’amende ?
    Merci beaucoup

  2. Je ne connais pas le montant des amendes, mais attends-toi à ce qu’il soit plutôt salé – les prunes se chiffrent en général en centaines de dollars. Il est évidemment illégal de conduire sans permis, ainsi que de conduire avec des passagers qui ne disposent pas de sièges avec ceintures de sécurité… peut-être que la loi t’indiffère, mais pense au moins au risque pour la sécurité de tes amis en cas d’accident. C’est très dangereux ! Je te déconseille très, très fortement de mener à bien ce genre de plan foireux. Tout conducteur doit avoir un permis, et tout passager doit avoir son siège. Point barre.

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