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8 juin 2009 à 12 h 26 min #210122sophieIDAIAMembre
Premièrement nous n’avons pas le même activité qu’une galerie (nous avons notamment des galeries qui sont clients).
Deuxièmement, si tu te bases sur les % que je t’ai donné, je te suggère de creuser le sujet, car ça ne serait pas du tout les mêmes pourcentages si on était une galerie!!!
Je pense avoir assez mis de détails dans les précédents messages pour que tu vérifies notre « philanthropie ».
Nous ne prétendons pas être des héros et de sauver la cause aborigène! Nous faisons juste partie des personnes qui se battent pour un art juste, équitable, qui contribuent au bon développement des communautés et des bonnes pratiques.8 juin 2009 à 6 h 41 min #210120sophieIDAIAMembreJe me permets de vous tenir informé de prochains événements à Paris et Lyon, pour les passionnés d’art aborigène:
IDAIA EN FRANCE – JUIN et JUILLET 2009
Solenne Ducos-Lamotte, Spécialiste de l’Art Aborigène Australien et Directrice d’IDAIA, a le plaisir de se rendre en France aux mois de Juin et Juillet, et vous propose des activités pédagogiques inédites autour de l’Art Aborigène.
Conférences Visites Guidées:
IDAIA vous propose de découvrir ou d’approfondir vos connaissances sur l’art aborigène à travers une série de Conférences Visites Guidées de très belles collections publiques représentant toute la diversité de cet art à la fois ancestral et contemporain.
Conférencière : Solenne Ducos-Lamotte, spécialiste française d’art aborigène, fondatrice et directrice d’IDAIA.*** PARIS: Musée du Quai Branly
Samedi 20 juin : 10h45 – 13h
Jeudi 25 juin: 18h45 – 21h
Jeudi 23 juillet: 18h45 – 21h
UNIQUEMENT SUR INSCRIPTION ET PAIEMENT PREALABLE
RDV au milieu du jardin sous le grand bâtiment rouge, entrée Debilly : 37 quai Branly
Prix: 20.00 ¤ (incluant conférence + entrée du musée)*** LYON: Musée des Confluences grande exposition Hors les Murs « Créations contemporaines aborigènes »
Jeudi 18 juin: 17h30 – 19h
UNIQUEMENT SUR INSCRIPTION ET PAIEMENT PREALABLE
RDV à l’entrée de l’IUFM, 5 rue Anselme – 69004 Lyon
Prix: 10.00 ¤ (incluant conférence – entrée libre)Conditions d’inscription et de paiement:
Demande d’inscription par e-mail à sophie@idaia.com.au, puis paiement par chèque ou virement. Les coordonnées seront fournies lors de l’envoi de la facture, qui fera aussi office de preuve d’inscription.
Dates limites de paiement: Lundi 15 juin (pour les visites à Lyon et Paris les 20/06 et 25/06) et vendredi 17 juillet (pour la visite à Paris le 23/07).Rendez-vous privés:
Solenne Ducos-Lamotte peut vous recevoir sur RDV lors de son passage en France du 15 juin au 3 juillet et du 20 au 24 juillet. Elle est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous présenter de beaux exemples de peinture aborigène sélectionnés auprès de coopératives d’artistes officielles.
Contact Solenne Ducos-Lamotte pour demande de RDV: solenne@idaia.com.au.Voilà!
Jéjé ça ne remplace pas une toile de Clifford, mais ces visites sont vraiment très enrichissantes…5 juin 2009 à 1 h 25 min #210118sophieIDAIAMembreJe m’aperçois que ma réponse n’est peut-être pas assez claire par rapport à ta question.
L’artiste touche entre 50 et 60% de notre prix de vente, notre marge varie selon la valeur des oeuvres, les coûts de transport, d’assurance, de taxes, etc…
Le calcul est fait au plus juste pour avantager l’artiste et l’acquéreur.
5 juin 2009 à 1 h 14 min #210117sophieIDAIAMembreTrès simple, en moyenne l’artiste touche 70% du prix du centre d’art de la part du centre d’art.
Les 30% sont utilisés notamment pour acheter le matériel, et surtout pour contribuer aux dépenses du centre qui sont des vrais piliers sociaux pour les communautés (pas seulement les artistes).
C’est pour ça qu’il est très important d’éviter de passer par des intermédiaires qui « deal » en direct avec les artistes.
Les centres d’arts sont les seuls à garantir que l’artiste touche une somme juste. Ils ont aussi un rôle très important, car ce sont eux qui gère les carrières des artistes.Voilà pourquoi la politique d’IDAIA est de ne passer uniquement par cette voie.
30 mai 2009 à 3 h 32 min #210115sophieIDAIAMembreC’est clair, l’art aborigène est un marché en plein boom qui attire malheureusement beaucoup de personnes malhonnêtes qui cherchent à profiter, plutôt que de promouvoir cet art unique!
Donc tu as raison de te méfier et de te poser des questions, c’est le premier conseil que nous donnons.
Pour notre part, nous sommes fières de clamer qu’IDAIA s’engage pour protéger et promouvoir des pratiques éthiques, favorables à l’art aborigène et aux artistes aborigènes, ainsi qu’aux acquéreurs.
– d’un coté, en garantissant de bonnes conditions de création et de rémunération honnête des artistes (en moyenne 60-70% du prix de vente par le centre d’art), par opposition à l’exploitation, la pression et les abus exercés par les ‘carpetbaggers’ (‘marchands de tapis’ allant voir directement des artistes souvent illettrés ou dans le besoin).
– de l’autre côté, en assurant un prix juste pour les acquéreurs correspondant à la réputation des artistes et la valeur des ½uvres, et éviter les pièges couramment pratiqués par les ‘carpetbaggers’ tels que le risque de faux et la production d’½uvres en série ou de mauvaise qualité.
L’art aborigène est un marché en plein essor mais complexe. Il est notamment célébré par la Commande Publique d’Art Indigène Australien au Musée du quai Branly à Paris, et présent dans un certain nombre de collections publiques majeures en Europe et aux Etats-Unis. Cependant, ce marché se caractérise par une offre foisonnante, des prix et des niveaux de qualité très hétérogènes, et des risques omniprésents quant à l’intégrité des ½uvres en vente et leurs conditions de production.
Voici les engagements concrets d’IDAIA :
– IDAIA s’évertue à expliquer ce qui entre en jeu dans le processus de sélection d’une ½uvre,
– IDAIA soutient les préconisations officielles du rapport de la Commission d’Enquête du Senat sur la viabilité du secteur de l’art aborigène (publié en 2007), et a apporté sa contribution au futur Code de Conduite du Commerce de l’Art Indigène Australien (voir: http://www.australiacouncil.gov.au/news/news_items/consultation_on_draft_indigenous_art_code_of_conduct/submissions_of_draft_indigenous_australian_art_commercial_code_of_conduct/solenne_ducos-lamotte)
– et surtout, IDAIA recherche des ½uvres exclusivement auprès des structures officielles, les centres d’art communautaires ou les organisations équivalentes, répandus sur le territoire australien.
Les centres d’art aborigène communautaires sont des coopératives d’artistes appartenant aux Aborigènes locaux, facilitant la production et la distribution des ½uvres d’art, assurant la rémunération des artistes et gérant leurs carrières. Reconnus comme la ‘colonne vertébrale’ de l’art aborigène, ils garantissent l’authenticité des ½uvres et la traçabilité pérenne de leur provenance, ils fournissent un cadre de référence des prix essentiel, et favorisent la transmission des savoirs, l’apprentissage et la cohésion sociale – autant de facteurs cruciaux pour accomplir les qualités esthétiques et la représentation adéquate des rêves des artistes.
Quand à notre politique de prix, nous n’avons aucune aide de l’état. Les centres d’art nous donnent accès à un prix « whole sale » car nous faisons la promotion de leurs artistes à une échelle internationale, et nous contribuons à leur bon développement et aux bonnes pratiques.
Ceci est le fruit de plusieurs années de collaboration entre la directrice d’IDAIA et les centres d’art.Il est donc regrettable de ne pas vouloir s’investir dans l’art aborigène (qui est en fait bien plus qu’un art) par peur des mauvaises pratiques! Il suffit d’être bien renseigné et de faire appel au bon intermédiaire.
Notre site internet est en construction, vous pourrez avoir accès à toutes nos infos d’ici 1 mois sur http://www.idaia.com.au.
En attendant, si vous voulez en savoir plus, je peux vous envoyer présentation, références, etc… donnez moi vos adresses mails sur sophie@idaia.com.au.
Voilà!! Je pense avoir fait le tour de la question « éthique ». Mais surtout n’hésitez pas à m’écrire sur ma boite mail si vous avez d’autres questions.
29 mai 2009 à 3 h 50 min #210112sophieIDAIAMembreC’est justement la raison d’être de notre structure IDAIA!!
Nous sommes basées à Sydney. Nous travaillons exclusivement avec les structures officielles aborigènes.
Toutes les ½uvres que nous vendons sont disponibles aux prix de vente des centres d’art aborigènes (cooperatives d’artistes officielles) sans ajout de commission.
N’hésite pas à m’envoyer ton adresse mail si tu veux plus d’infos sur sophie@idaia.com.au.A bientôt,
Sophie29 mai 2009 à 1 h 53 min #210110sophieIDAIAMembreCe qui est super, c’est qu’il est tout à fait possible de trouver de très belles oeuvres à des prix tout à fait raisonnables..
Ca dépend bien sûr des formats et de la cote de l’artiste. Mais lorsqu’on a accès à des structures officielles émergentes, on tombe parfois sur des bijoux à des prix plus que raisonnables!
As-tu plus d’info sur la vente aux enchères à Paris?
12 mai 2009 à 4 h 29 min #210107sophieIDAIAMembreBonjour Jéjé,
Je suis tout à fait d’accord avec toi, il y de quoi tomber amoureux de cet art à la fois contemporain et traditionnel!!Moi j’en ai fait mon métier, c’est super intéressant!!
Je serai ravie d’échanger avec toi et de t’envoyer plus d’infos. On a une démarche d’experts très éthique (ce qui est malheureusement rare dans ce milieu 🙁 ). Nous sommes engagées par des actions concrètes, et le but est de protéger les artistes mais aussi les acquéreurs!
Et nous avons surtout accès à des merveilles, aux prix des centres d’art!Donc n’hésite pas à me donner tes coordonnées, voici mon adresse mail: sophie@idaia.com.au.
Bien à toi
Sophie -
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