Peter wrote:
Je classerai les Working Holidays comme une sous espece d’emigré (ne pas le prendre au sens pejoratif) et je me posais quelques questions sur cette nouvelle race d’emigrant français,mi travail mi tourisme, qui vont dans les mois a venir « envahir « l’Australie.
Vu le nombre, quelques 10000 visas demandés, n’y a t’il pas le risque que ce produise certains abus du au manque de préparation d’un tel voyage et que ce que l’Australie a donné d’une main elle le retire de l’autre.?
D’autre part,toujours,vu le nombre,tout ces gens vont se retrouver sur le marché du petit boulot.Sera t’il si aisé dans les prochains mois de trouver du travail ,et a quel taux ?.
Je pense qu’il faut relativiser l’impact de ces nouveaux WHV français. Ce système existe déjà entre l’Australie et de nombreux autres pays (il existait déjà pour les citoyens français je crois, avant d’être supprimé à l’époque des essais nucléaires français dans le Pacifique). L’Australie est donc rôdée à ce niveau, et connait bien l’impact que peut avoir cette décision. Cela va certainement rendre la recherche de petits boulot plus difficile (plus de compétition), mais pas à un niveau critique. Les locaux auront toujours un avantage significatif sur les autres pour la plupart des jobs (langue, connaissance du lieu et des gens, etc.)
De plus, je rappelle que les australiens peuvent bénéficier du même visa pour travailler en France (ils auront peut-être plus de mal à trouver un job ceci dit…), il s’agit donc d’un « échange de bons procédés ».
Enfin, le but de la manoeuvre est de permettre à des gens de financer leurs vacances (ils n’auraient probablement pas entrepris le voyage si le WHV n’existait pas): l’argent gagné sera donc fort probablement dépensé sur le territoire australien.
, le il y a 20 années et 3 mois.
