😮
En même temps, étant anthropologue, je pense savoir de quoi je parle. Je peux même te fournir des tonnes d’exemples sur les dégâts du tourisme dit « durable ».
Ce que tu dis Sylvie n’engage que toi. Pour ma part, je suis totalement de l’avis de Buell. Si c’est profitable des deux côtés, pourquoi pas! En plus t’es complètement hors sujet ma pauvre fille 🙂
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Alors d’un côté vous avez le méchant blanc
et de l’autre l’idyllique aborigène, qui a toujours été un ange, spécialement avec les femmes aborigènes.
C’est pas le sujet
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Evidemment les tribus aborigènes qui recoivent des hôtes ont été contraintes et forcées.
Personne n’a sous-entendu cela.
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Heureusement il y a des gentils blancs, style Robin des bois, qui bien pensants, défendent les fragiles et sans défenses aborigènes, qui partant sont incapables de penser et de se défendre (d’après ces robins des bois), de nos jours s’entends…..
Je ne parle pas des années Cook et de la génération perdue, OF COURSE….
Et là t’es à des années-lumières de nos commentaires…
Puisqu’apparemment il faut toujours tout justifier:
Peter a dit
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Je trouve ce titre de lien tres zoologique.
Irrespectueux envers les aborigenes.
De meme que la demarche d’aller vivre dans une tribu me choque.
C’est placer,a mon avis , cette population au rang d’objet de cirque.
Il s’agit donc bien là de son avis… y-a t’il le moindre rapport avec ce que tu dis?
Buell a dit :
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Mais après tout, pourquoi ce serait mal d’essayer de vivre parmis les aborigènes et respecter leur culture? Si une communauté aborigène le permet, ce n’est certainement pas dans le but de passer pour un numéro de cirque.. Certes le fait de venir « observer » est un peu gênant comme approche, puisque c’est temporaire, mais dans la démarche de mieux comprendre leur mode de vie et leurs valeurs, je ne pense pas que ce soit à diaboliser completement.
Si la personne part dans un but d’ouverture d’esprit et de respect (parce que ce n’est pas par la plupart des australiens qu’on va apprendre quelquechose des aborigènes..) et que la communauté accepte ces visiteurs.. alors je pense que chacun peut faire ce choix ou ne pas le faire Rolling Eyes
De nouveau, pourquoi t’excites-tu??
J’ai dit :
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Totalement d’accord avec toi Peter en ce qui concerne ce type de démarche…
J’ai toujours trouvé cela à la limite du voyeurisme et j’en connais les limites et surtout les dégâts.
Maintenant comme dit Buell chacun est libre de faire ce qu’il lui plait Smile
Je ne pense pas non plus avoir tout rejeté en bloc… conclusion apprends à lire
Oh et puis tiens, je vais quand même te donner 2 exemples concrets:
En Thaïlande et en Birmanie, les femmes-girafes – ainsi nommées parce qu’elles portent des spirales de métal qui, en provoquant l’affaissement du haut du thorax, font atteindre au cou trente cm de hauteur – sont l’objet d’un véritable commerce touristique.
L’origine de cette tradition qui consiste à allonger le cou des petites filles progressivement avec des anneaux posés chaque année reste mystérieuse.
Pour certains, cela aurait initialement protégé les jeunes filles et les femmes, restées à la maison pendant que les hommes étaient partis à la chasse, contre les attaques des tigres qui s’en prennent en premier lieu au cou de leurs victimes.
Pour d’autres, cela aurait été un moyen employé par les padaungs pour protéger leur or qui, posé sur le cou des femmes, ne pouvait ainsi être volé.
Cela pourrait également être la conséquence d’une superstition et constituerait en fait une protection contre la mauvaise fortune.
Les femmes padaungs sont appelées aussi « karens au long cou » ou « femmes girafes ». Lorsqu’une petite fille padaung a entre cinq et neuf ans, on lui passe sur le cou une pommade composée de graisse de chien, de lait de coco et de gelée royale. Le premier anneau est alors posé, puis deux ans plus tard plusieurs autres suivent jusqu’à atteindre le menton.
Ensuite, chaque année un anneau supplémentaire est additionné. Si cela va bien, l’année suivante, un autre est ajouté, éventuellement deux. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la jeune fille se marie, s’il le faut.
Chez les padaungs, le nombre d’anneaux porté par une femme est un critère important de beauté. Il peut atteindre jusqu’à vingt huit anneaux. Cependant, certaines petites filles ont déjà la totalité de leurs anneaux vers l’âge de 12 ans.
Cette coutume a été interdite par décret en Birmanie, mais elle est parfaitement tolérée en Thaïlande.
Dans certains villages de Birmanie et de Thaïlande, réduites à l’état de bêtes curieuses exposées sans vergogne dans des sortes de baraques foraines, les tribus sont prostituées et corrompues pour la plus grande joie des souteneurs qui s’engraissent sur leur dos et des touristes occidentaux en quête d’images fortes.
Le manège du fric atteint sans conteste son apogée avec les villages des femmes-girafes que l’on peut visiter comme des singes dans la cage d’un zoo.
Sur internet, de multiples opérateurs offrent d’ailleurs des voyages où est inscrit dans le programme la visite de ces lieux indignes pour la personne humaine.
En fait, ces femmes sont la plupart du temps des réfugiées politiques de l’abominable régime de terreur d’une des plus sanglantes dictatures au monde : Myanmar (la Birmanie).
Ayant fui leurs villages incendiés par l’armée qui détruit tout ce qui dépasse du rang – les minorités ethniques sont, par définition, considérées comme rebelles au régime Myanmar -, ces Karen ont trouvé refuge en Thaïlande.
Parquées dans des camps abominables pour la plupart, ces femmes-girafes ont quelque part eu de la chance en intégrant un joli village traditionnel offert par leurs hôtes pleins de compassion… et de cupidité.
Un véritable zoo humain venait de voir le jour !
A l’entrée du village, un guichet où les touristes règlent leurs droits d’entrée. Et pour 250B (6€), ces femmes et leur parure sont à la disposition de toutes les pulsions des serial-photographers.
S’ils déclarent verser un pourcentage ( minime ) des entrées aux pensionnaires, les propriétaires du » zoo » profitent du reste des bénéfices afin de développer par la suite d’autres parcs à thème du même accabit.
Au nom du respect de la dignité humaine, la ligue des droits de l’homme dénonce ce zoo et invite les touristes à ne pas encourager de telles pratiques.
Second exemple, personnel celui-là.
Qui a été à Madagascar a pu se demander le pourquoi de la présence de petites girafes en rafia vendues sur les marchés… pourquoi? Parce que les touristes sont persuadés que Madagascar = Afrique = Girafes, d’où une adaptation … Pas trop grave dans ce cas-ci. Mais j’ai fait une étude sur un projet d’éco-tourisme mené dans le sud de l’Ile par un grand groupe touristique. Contre rémunération on peut aller s’immerger dans un village soit-disant traditionnel. Résultat: la culture locale ne correspondant pas aux touristes pourtant bien attentionnés, les femmes adaptent les dessins sur les napperons qu’elles confectionnent… ainsi disparaît une tradition millénaire!
Pour plus d’infos http://www.icrainternational.org/ikewan/60/3.pdf http://www.icrainternational.org/ikewan/60/2.pdf et le site d’ICRA International http://www.icrainternational.org/
🙄 🙂
, le il y a 17 années et 8 mois.
)
mdr
