Témoignages et expériences de WHV
Gérard : 2ème WHV, un rêve presque sans fin
« Une fois mon tour de l’Australie terminé et mes 88 jours de travail en agriculture et en Wwoofing, je dois dire que ma 1ère année en Australie en tant que backpacker avait répondu à toutes mes attentes et j’ai donc décidé de demander une deuxième année en WHV.
Je l’ai reçue 3 semaines après avoir fait la demande par internet, « Easy, mate ! ». Ayant déjà vécu quelques mois au sud de Perth et travaillé pour un patron qui acceptait de me reprendre après un rapide coup de fil, je me suis à nouveau dirigé vers Fremantle (banlieue de Perth).
J’ai passé une année là-bas, moins intense mais tout aussi agréable et plus stable. Je conseillerai quand même un mois de vacances en France entre les deux si possible, car j’ai plus ressenti le mal du pays cette fois-ci.
Malgré tout, la deuxième année m’a permis de découvrir le véritable style de vie australien, de me sentir chez moi en étant à l’autre bout de monde et de me faire un groupe d’amis réguliers avec nos habitudes. Je pense que c’est le meilleur moyen de savoir si on veut y vivre et de prolonger un peu ce rêve « down under »!
Cécile : après l’Australie, le virus du voyage
« Été 2010, sur un coup de tête, je prends un aller simple pour l’Australie. 3 semaines plus tard, mon WHV en poche et mon sac sur le dos, j’arrive seule en terre inconnue, au pays des kangourous. J’ai un logement qui m’attend mais il faut chercher un travail car mes maigres économies ne me permettront pas de tenir bien longtemps.
Les jobs en ville sont difficiles à décrocher, je prends donc la route vers les zones rurales où les fermiers emploient des backpackers pour la saison. Ces boulots de picking (cueillette) sont l’essentiel de mes revenus sur place, ils me permettent de faire le tour du pays et d’obtenir un second visa. 18 mois plus tard, la boucle est bouclée et je reviens sur Sydney la tête pleine de souvenirs.
De retour en France, une amie me propose de lui rendre visite au Québec et je pars pour 3 semaines de vacances. Séduite par la vie à Montréal, je ne suis jamais repartie, si ce n’est pour un périple de plusieurs mois en Amérique (Sud et Nord) !
C’est comme s’il y avait un endroit fait pour chacun de nous et quand on y est, on sait que c’est là qu’on sera heureux, ça nous frappe en plein cœur. C’est donc à Montréal que j’ai décidé de poser mes valises.
Merci aux WHV pour nous permettre de vivre ces expériences ! »